Les attentats de Paris, une occasion pour des hommes politiques d'attiser les sentiments islamophobes. Donald Trump, favori des sondages aux primaires des républicains pour les présidentielles de 2016, a relancé des propositions choc, commençant par déclarer qu'il rétablirait « absolument » la simulation de noyade comme méthode d’interrogatoire pour les membres de l'Etat islamique, lors de l'émission dominicale This Week sur la chaîne ABC.
Pour lui, il n’y a donc pas de quoi se priver de cette méthode de torture appelée « waterboarding », interdite sous l'ère Obama, car l'organisation terroristes à l'origine des attentats du 13 novembre ferait bien pire... « Je pense que la simulation de noyade, c'est de la gnognotte par rapport à ce qu'ils nous font subir », a lancé Donald Trump, prenant notamment l'exemple de la décapitation par un bourreau de l’EI du journaliste James Foley en août 2014.
Pour lui, il n’y a donc pas de quoi se priver de cette méthode de torture appelée « waterboarding », interdite sous l'ère Obama, car l'organisation terroristes à l'origine des attentats du 13 novembre ferait bien pire... « Je pense que la simulation de noyade, c'est de la gnognotte par rapport à ce qu'ils nous font subir », a lancé Donald Trump, prenant notamment l'exemple de la décapitation par un bourreau de l’EI du journaliste James Foley en août 2014.
Un fichier pour lister les musulmans américains
Ce n’est pas tout. Après avoir suggéré la fermeture de mosquées dans le cadre de la lutte antiterroriste, Donald Trump a proposé, jeudi 19 novembre, de ficher les musulmans présents aux Etats-Unis. « Il faut qu’ils le soient, il le faut », avait répondu le milliardaire américain. « Il faut beaucoup de systèmes, au-delà des bases de données. Je mettrais cela en place, absolument », avait-il précisé, provoquant un tollé dans la classe politique.
« C’est une rhétorique choquante. Tous ceux qui cherchent à diriger ce pays doivent le dénoncer », avait réagi sur Twitter Hillary Clinton, de son côté favorite à l’investiture démocrate. « A quoi d’autre pouvez-vous comparer cela sauf à l'Allemagne nazie d'avant-guerre ? » a lancé Ibrahim Hooper, le porte-parole du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR).
« C’est une rhétorique choquante. Tous ceux qui cherchent à diriger ce pays doivent le dénoncer », avait réagi sur Twitter Hillary Clinton, de son côté favorite à l’investiture démocrate. « A quoi d’autre pouvez-vous comparer cela sauf à l'Allemagne nazie d'avant-guerre ? » a lancé Ibrahim Hooper, le porte-parole du Conseil des relations américano-islamiques (CAIR).
Les musulmans accusés d'être amis des terroristes
Face à la polémique, le candidat républicain a tenté de minimiser ses déclarations. « Je n’ai pas suggéré de base de données, c’est un reporter qui l’a fait », a-t-il twitté. Et lors d’un meeting en Alabama samedi, il a déclaré que ses propos ont été mal compris... Le fichier dont il parlait concernait « toutes les personnes qui viennent de Syrie » aux Etats-Unis... Mais une bêtise en entraînant une autre, il a déclaré lors de ce même meeting qu'il a vu des milliers de musulmans fêter les attentats du 11-Septembre, voulant relier islam et terrorisme.
« J’ai vu le World Trade Center s’effondrer, et j’ai vu Jersey City, dans le New Jersey, où des milliers et des milliers de gens ont acclamé l’effondrement de l’immeuble », a-t-il affirmé, avant de confirmer ses propos le lendemain. « Des gens applaudissaient de l’autre côté, dans le New Jersey, où vivent de grandes populations arabes », a précisé Donald Trump. S'il réussit à occuper la Maison blanche, les musulmans, qui attribuent la hausse des actes islamophobes par ses déclarations politiques irresponsables, auront bien à craindre de lui.
« J’ai vu le World Trade Center s’effondrer, et j’ai vu Jersey City, dans le New Jersey, où des milliers et des milliers de gens ont acclamé l’effondrement de l’immeuble », a-t-il affirmé, avant de confirmer ses propos le lendemain. « Des gens applaudissaient de l’autre côté, dans le New Jersey, où vivent de grandes populations arabes », a précisé Donald Trump. S'il réussit à occuper la Maison blanche, les musulmans, qui attribuent la hausse des actes islamophobes par ses déclarations politiques irresponsables, auront bien à craindre de lui.
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