Lundi, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a entamé à Alger des entretiens avec le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, à propos notamment d'un projet de traité d'amitié entre la France et l'Algérie. La signature de ce traité, initalement prévue pour la fin 2005, a été retardée par la polémique sur la loi française du 23 février 2005 dont un article, par la suite abrogé, mentionnait "le rôle positif" de la colonisation française outre-mer, notamment en Afrique du nord.
Arrivé dimanche à Alger, M. Douste-Blazy s'est entretenu avec son homologue algérien, Mohamed Bedjaoui, dont il a été l'hôte à dîner, et avec le chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia. Outre le traité d'amitié, M. Douste-Blazy a indiqué avoir discuté avec son homologue, de la coopération économique, technique, scientifique et culturelle, et de "la possibilité de faire un jour une université algéro-française". "Nous allons travailler pour donner du contenu au partenariat d'exception voulu par les deux chefs d'Etat", les présidents français Jacques Chirac et algérien Abdelaziz Bouteflika, a-t-il déclaré. Les deux présidents s'étaient engagés dans la "déclaration d'Alger", signée en mars 2003, à "renforcer la coopération politique, économique, culturelle et scientifique" entre les deux pays.
Alger souhaite un engagement plus fort des entreprises françaises dans le pays pour contribuer à la mise en oeuvre d'un vaste programme d'investissements. Ce programme prévoit notamment la réalisation de 1.200 km d'autoroutes, la modernisation et l'extension des voies ferrées ou encore la construction d'un million de logements. La Chine a fait une percée économique importante en Algérie notamment dans le domaine du bâtiment. L'Algérie, qui dispose de réserves de change de 61 milliards de dollars grâce à ses revenus pétroliers, et a adopté une charte de réconciliation, censée tourner la page des violences qui ont fait depuis 1992 plus de 150.000 morts, "est un pays qui a toutes les potentialités pour nos investisseurs", note un proche de M. Douste-Blazy.
Arrivé dimanche à Alger, M. Douste-Blazy s'est entretenu avec son homologue algérien, Mohamed Bedjaoui, dont il a été l'hôte à dîner, et avec le chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia. Outre le traité d'amitié, M. Douste-Blazy a indiqué avoir discuté avec son homologue, de la coopération économique, technique, scientifique et culturelle, et de "la possibilité de faire un jour une université algéro-française". "Nous allons travailler pour donner du contenu au partenariat d'exception voulu par les deux chefs d'Etat", les présidents français Jacques Chirac et algérien Abdelaziz Bouteflika, a-t-il déclaré. Les deux présidents s'étaient engagés dans la "déclaration d'Alger", signée en mars 2003, à "renforcer la coopération politique, économique, culturelle et scientifique" entre les deux pays.
Alger souhaite un engagement plus fort des entreprises françaises dans le pays pour contribuer à la mise en oeuvre d'un vaste programme d'investissements. Ce programme prévoit notamment la réalisation de 1.200 km d'autoroutes, la modernisation et l'extension des voies ferrées ou encore la construction d'un million de logements. La Chine a fait une percée économique importante en Algérie notamment dans le domaine du bâtiment. L'Algérie, qui dispose de réserves de change de 61 milliards de dollars grâce à ses revenus pétroliers, et a adopté une charte de réconciliation, censée tourner la page des violences qui ont fait depuis 1992 plus de 150.000 morts, "est un pays qui a toutes les potentialités pour nos investisseurs", note un proche de M. Douste-Blazy.