L’ex-président égyptien Hosni Moubarak et son ex-ministre de l’Intérieur, Habib el-Adli, ont été condamnés, samedi 2 juin, à la prison à vie pour la mort de centaines de manifestants durant la révolte qui l’a renversé en février 2011.
Cependant, six anciens hauts responsables de la sécurité ont été acquittés, provoquant une grosse vague de protestations. Près de 20 000 Egyptiens en colère sont descendus place Tahrir, au Caire. Des milliers d’autres ont manifesté à Alexandrie et dans de grandes villes du pays pour réclamer la condamnation des acquittés ainsi que la pendaison du président déchu, qui comparaissait lors de son procès, en civière en raison de son état de santé.
Les Frères musulmans, première force politique d’Egypte, ont appelé à descendre en masse dans la rue. Mohammed Morsi, leur candidat à la présidentielle, a été aperçu parmi les manifestants tandis que son adversaire au second tour, Ahmed Chafiq a, pour sa part, affirmé que les décisions de justice « doivent être acceptées », y compris l’acquittement des six hauts responsables de la sécurité.
Le parquet, qui avait requis la peine capitale contre M. Moubarak et ses anciens acolytes, a annoncé son intention de faire appel de la décision du tribunal. Par ailleurs, les deux fils Moubarak, Alaa et Gamal, qui comparaissaient pour des faits de corruption, ont également été acquittés.
Un avocat de M. Moubarak, 84 ans, a aussitôt annoncé à l’AFP que son client allait faire appel. L’ancien président, qui était jusque-là placé en détention préventive dans un hôpital militaire près du Caire, a été transféré dans la prison de Tora, au sud de la capitale.
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Les Frères musulmans, première force politique d’Egypte, ont appelé à descendre en masse dans la rue. Mohammed Morsi, leur candidat à la présidentielle, a été aperçu parmi les manifestants tandis que son adversaire au second tour, Ahmed Chafiq a, pour sa part, affirmé que les décisions de justice « doivent être acceptées », y compris l’acquittement des six hauts responsables de la sécurité.
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Un avocat de M. Moubarak, 84 ans, a aussitôt annoncé à l’AFP que son client allait faire appel. L’ancien président, qui était jusque-là placé en détention préventive dans un hôpital militaire près du Caire, a été transféré dans la prison de Tora, au sud de la capitale.
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