Abdel Fattah al-Sissi est officiellement le nouveau président de l’Egypte, pour le plus grand malheur de ses opposants. Mais ce qu’il désirait plus que tout : obtenir un plébiscite populaire et massif lors des élections présidentielles, qui devaient se tenir sur deux jours, les 26 et 27 mai. Or, le taux de participation a été si faible que le chef de l’armée, aux commandes du pays depuis le coup d’Etat contre Mohamed Morsi en juillet 2013, avait pris la décision de prolonger le scrutin jusqu'au mercredi 28 mai pour, officiellement, « permettre au plus grand nombre de voter ».
La Commission électorale a même été mise à contribution pour expliquer la prolongation. Selon un communiqué de l’instance, la faible participation était due à « une vague de chaleur faisant que le plus grand nombre d’électeurs ne se déplacent que le soir ».
Au final, le taux de participation s'est élevé à 47 %. La population ne s’est pas plus mobilisée que d’habitude pour ces élections, jouées d’avance et auxquelles les Frères musulmans, durement réprimés, ainsi que les opposants au nouveau régime ont été interdits de participer.
Al-Sissi a obtenu 96,2 % des voix. contre 3,8 % pour Hamdine Sabahi, l'unique pseudo-opposant qui a eu la permission de se présenter au scrutin. Les aspirations à la liberté, la démocratie et la dignité qui étaient celles insufflées lors des mouvements révolutionnaires de 2011 sont encore bien plus profondément enterrées.
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