Ali Gomaa, grand mufti d'Egypte, a plaidé ce week-end pour l'éradication des extrémistes islamistes qui s'attaquent à d'autres musulmans. "Ils doivent être liquidés physiquement et combattus avec la force maximale (...) Nous ne devons pas sympathiser avec des gens dont les mains sont salies du sang de musulmans", a-t-il lancé dimanche soir, lors d'un séminaire intitulé "Islam: modération et extrémisme".
"Les contacts ou le dialogue sont impossibles parce qu'ils ne veulent écouter personne", a poursuivi Gomaa, premier interprète de la loi islamique, désigné par les pouvoirs publics. S'adressant à un intervenant qui s'opposait au seul recours à la force, il a ajouté: "Les force de l'ordre que vous n'aimez pas et que vous critiquez participent à votre sécurité (...) Nous devons mettre fin à la façon efféminée dont nous traitons avec ces gens!"
Deux semaines plus tôt, 18 personnes avaient trouvé la mort dans une série d'attentats commis à Dahab, station balnéaire du Sinaï, sur le littoral de la mer Rouge. Mountasser el Zayat, un avocat qui a assuré la défense de nombreux activistes islamistes, a quant à lui estimé que le rejet du dialogue était une erreur.
"Si nous acceptons le principe du dialogue avec d'autres (non musulmans), le moins que l'on puisse faire c'est de dialoguer avec notre propre peuple. Il faut un nouveau code de conduite pour contrecarrer le code de la violence qu'ils ont établi", a-t-il déclaré.
"Les contacts ou le dialogue sont impossibles parce qu'ils ne veulent écouter personne", a poursuivi Gomaa, premier interprète de la loi islamique, désigné par les pouvoirs publics. S'adressant à un intervenant qui s'opposait au seul recours à la force, il a ajouté: "Les force de l'ordre que vous n'aimez pas et que vous critiquez participent à votre sécurité (...) Nous devons mettre fin à la façon efféminée dont nous traitons avec ces gens!"
Deux semaines plus tôt, 18 personnes avaient trouvé la mort dans une série d'attentats commis à Dahab, station balnéaire du Sinaï, sur le littoral de la mer Rouge. Mountasser el Zayat, un avocat qui a assuré la défense de nombreux activistes islamistes, a quant à lui estimé que le rejet du dialogue était une erreur.
"Si nous acceptons le principe du dialogue avec d'autres (non musulmans), le moins que l'on puisse faire c'est de dialoguer avec notre propre peuple. Il faut un nouveau code de conduite pour contrecarrer le code de la violence qu'ils ont établi", a-t-il déclaré.