Depuis la destitution du président Mohamed Morsi en juillet dernier, les Frères musulmans continuent le subir le joug de l’armée. Après l’arrestation de ses leaders, la justice égyptienne a interdit, lundi 23 septembre, toutes les activités de la confrérie. L’interdiction devrait aussi être appliquée au parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), bras politique du mouvement.
Le tribunal a également ordonné la saisie de ses biens et de ses fonds. Un comité gouvernemental devrait être formé pour gérer temporairement les fonds des FM jusqu'à ce qu'une décision irrévocable du tribunal ne soit rendue.
Selon le texte de la décision de justice que s’est procurée l'agence de presse officielle Mena, la confrérie est accusée de « s'être drapée dans l'islam pour ses activités qui contredisent le véritable islam et violent la loi ».
Les Frères musulmans, qui retournent ainsi dans la clandestinité, ont critiqué une décision « politique et entaché de corruption » et ont fait savoir qu’ils continueront d’être présents sur le terrain.
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