La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté, jeudi 1er mai, une plainte des Frères musulmans réclamant l’ouverture d’une enquête pour crimes contre l’humanité en Egypte, la plainte n’ayant pas été déposée « au nom de l’Etat concerné ».
La demande avait été faite au nom du Parti de la Liberté et de la Justice du président déchu Mohamed Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans. La CPI explique par ailleurs dans un communiqué que l’Egypte n'a pas ratifié le statut de Rome, qui a fondé la juridiction internationale. Or, pour les Etats non parties, la compétence de la CPI ne peut être déclenchée que si l’Etat concerné l’accepte volontairement.
Les Frères musulmans estiment que leur plainte était recevable parce que, selon eux, Mohamed Morsi reste le président légal de l'Egypte. Le communiqué précise cependant que « cette appréciation ne doit en aucun cas être interprétée comme une décision sur la nature de tout crime allégué commis en Egypte ou sur le bien-fondé des preuves présentées ».
Selon des organisations de défense des droits de l’Homme, la répression ciblant les partisans des Frères musulmans depuis le coup d'Etat, en juillet 2013, a fait plus de 1 400 morts et 15 000 prisonniers. Des chiffres amenés à augmenter au vu des centaines de condamnations à mort récemment prononcées.
Lire aussi :
Peine de mort en Egypte : l’UOIF dénonce le « totalitarisme »
Egypte : 683 Frères musulmans et leur chef condamnés à mort
Egypte : avec l’armée au pouvoir, « c’est pire que sous Moubarak »
Les Frères musulmans jugés « terroristes » pour renforcer la répression
Les cinq raisons du coup d’État égyptien
La demande avait été faite au nom du Parti de la Liberté et de la Justice du président déchu Mohamed Morsi, issu de la confrérie des Frères musulmans. La CPI explique par ailleurs dans un communiqué que l’Egypte n'a pas ratifié le statut de Rome, qui a fondé la juridiction internationale. Or, pour les Etats non parties, la compétence de la CPI ne peut être déclenchée que si l’Etat concerné l’accepte volontairement.
Les Frères musulmans estiment que leur plainte était recevable parce que, selon eux, Mohamed Morsi reste le président légal de l'Egypte. Le communiqué précise cependant que « cette appréciation ne doit en aucun cas être interprétée comme une décision sur la nature de tout crime allégué commis en Egypte ou sur le bien-fondé des preuves présentées ».
Selon des organisations de défense des droits de l’Homme, la répression ciblant les partisans des Frères musulmans depuis le coup d'Etat, en juillet 2013, a fait plus de 1 400 morts et 15 000 prisonniers. Des chiffres amenés à augmenter au vu des centaines de condamnations à mort récemment prononcées.
Lire aussi :
Peine de mort en Egypte : l’UOIF dénonce le « totalitarisme »
Egypte : 683 Frères musulmans et leur chef condamnés à mort
Egypte : avec l’armée au pouvoir, « c’est pire que sous Moubarak »
Les Frères musulmans jugés « terroristes » pour renforcer la répression
Les cinq raisons du coup d’État égyptien