Shaïmaa al-Sabbagh, ici photographiée avant sa mort, a été tuée avec une quinzaine de personnes après une manifestation au Caire le 24 janvier.
Entre 15 et 20 personnes ont été tuées en Egypte des suites d’une violente répression d’une manifestation organisée samedi 24 janvier Place Tahrir, au Caire, en souvenir des soulèvements révolutionnaires qui avaient mené en 2011 à la chute de Hosni Moubarak.
Parmi les tués, figurait une militante d’un parti de gauche appelé Alliance populaire socialiste. Shaïmaa al-Sabbagh, venue d’Alexandrie pour manifester au Caire, était mère d’un enfant de 5 ans.
Sa mort a été particulièrement médiatisée après la parution d'une photographie d'elle (plus haut), des plus partagées sur les réseaux sociaux, où on la voit blessée, quelques minutes avant sa mort.
Alors que les manifestants ont accusé la police d’être à l'origine des tirs, le ministère de l’Intérieur s’est dégagé de toute responsabilité dans cette nouvelle répression.
« Aucune arme qu'il s'agisse de fusils à chevrotine ou à balles de caoutchouc n'a été utilisée. Il s'agissait d'une petite manifestation qui ne nécessitait pas le recours à de telles armes. Il n'y a eu que deux tirs de gaz lacrymogènes », a déclaré un responsable du ministère à l'AFP. Dans le même temps, le pouvoir égyptien a très rapidement chercher à mettre la mort des manifestants sur le dos des Frères musulmans. Le ministère de l'Intérieur a ainsi annoncé, lundi 26 janvier, l'arrestation de 516 partisans de la confrérie islamiste.
Les Frères musulmans sont la cible d'une dure répression depuis le coup d'Etat en juillet 2013 qui a mené Abdel Fattah al-Sissi à la présidence.
Parmi les tués, figurait une militante d’un parti de gauche appelé Alliance populaire socialiste. Shaïmaa al-Sabbagh, venue d’Alexandrie pour manifester au Caire, était mère d’un enfant de 5 ans.
Sa mort a été particulièrement médiatisée après la parution d'une photographie d'elle (plus haut), des plus partagées sur les réseaux sociaux, où on la voit blessée, quelques minutes avant sa mort.
Alors que les manifestants ont accusé la police d’être à l'origine des tirs, le ministère de l’Intérieur s’est dégagé de toute responsabilité dans cette nouvelle répression.
« Aucune arme qu'il s'agisse de fusils à chevrotine ou à balles de caoutchouc n'a été utilisée. Il s'agissait d'une petite manifestation qui ne nécessitait pas le recours à de telles armes. Il n'y a eu que deux tirs de gaz lacrymogènes », a déclaré un responsable du ministère à l'AFP. Dans le même temps, le pouvoir égyptien a très rapidement chercher à mettre la mort des manifestants sur le dos des Frères musulmans. Le ministère de l'Intérieur a ainsi annoncé, lundi 26 janvier, l'arrestation de 516 partisans de la confrérie islamiste.
Les Frères musulmans sont la cible d'une dure répression depuis le coup d'Etat en juillet 2013 qui a mené Abdel Fattah al-Sissi à la présidence.
Lire aussi :
Hollande blanchit Sissi à Paris, les droits de l'homme en Egypte à la trappe
L'Egypte dénoncée pour ses « tueries de masse » planifiées contre les pro-Morsi
Gaza : marchandage de l’Égypte sur fond de carnage israélien
Egypte : pas d'enquête pour crimes contre l'humanité
Egypte : al-Sissi président est-il désormais plus légitime ?
Egypte : la France légitime la répression... et l'arme
Egypte : avec l’armée au pouvoir, « c’est pire que sous Moubarak »
Hollande blanchit Sissi à Paris, les droits de l'homme en Egypte à la trappe
L'Egypte dénoncée pour ses « tueries de masse » planifiées contre les pro-Morsi
Gaza : marchandage de l’Égypte sur fond de carnage israélien
Egypte : pas d'enquête pour crimes contre l'humanité
Egypte : al-Sissi président est-il désormais plus légitime ?
Egypte : la France légitime la répression... et l'arme
Egypte : avec l’armée au pouvoir, « c’est pire que sous Moubarak »