Des avocats représentant le parti Liberté et Justice (PLJ), bras politique des Frères musulmans, ont annoncé, lundi 6 janvier à Londres, avoir déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour obtenir l'ouverture d'une enquête sur de présumés crimes contre l'humanité commis en Egypte.
Depuis la destitution de Mohamed Morsi en juillet 2013, la répression menée par l’armée contre la confrérie des Frères musulmans, depuis peu classée parmi les organisations terroristes, a provoqué des centaines de morts et d’arrestations.
Les avocats ont indiqué avoir soumis une déclaration au nom de l’ex-président Mohamed Morsi dans laquelle il accepte la juridiction internationale, rapporte l'AFP. Mais cette déclaration a été faite alors que l'Egypte n'a pas ratifié le Statut de Rome instituant la CPI et que Mohamed Morsi n'est plus au pouvoir, ce qui réduit lourdement les chances de voir la plainte aboutir à moins qu’un Etat reconnaissant la CPI ou le Conseil de sécurité demande à ouvrir une enquête.
Les avocats des Frères musulmans partent du principe que leur plainte est recevable dans la mesure où, selon eux, l'administration de Mohamed Morsi continue d'être le gouvernement légal de l'Egypte.
Les avocats ont aussi déposé, le 20 décembre, une plainte - ou « communication » selon le terme de la CPI - détaillant des preuves, selon eux, de crimes commis depuis juillet 2013. Parmi ces crimes présumés figurent des cas de torture, de meurtres, d'emprisonnement illégal ou encore de disparition forcée. Des personnes gradées dans l'armée égyptienne ont été citées mais les avocats ont refusé de divulguer des noms publiquement
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