Dans le village de Qurna, dans la province de Louxor en Egypte, une institutrice vient de créer un tollé général. Elle a effectivement coupé les cheveux de deux écolières qui ne portaient pas le voile, le 10 octobre. Tentant d’expliquer la situation, l’enseignante a déclaré avoir averti, à maintes reprises, les deux enfants qu’elles devaient porter le voile. Pour faire pression, elle a décidé de les punir en les obligeant à se tenir mains sur la tête, au milieu de la classe, avant de couper une partie de leur chevelure deux heures plus tard.
Le père d’une des élèves a décidé de porter plainte et les autorités égyptiennes ont vite fait d’ouvrir une enquête cette semaine. Plusieurs personnalités ont également réagi pour condamner le geste de l'enseignante, par ailleurs intégralement voilée.
Interrogée l’enseignante ne comprend pas l’ampleur que l'incident a pris et a déclaré qu’elle n’imaginait pas « que couper deux centimètres de cheveu était un grand crime ». Donnant sa version des faits, elle a déclaré : « Je plaisantais avec elles puis un élève a sorti des ciseaux et m’a demandé de mettre ma menace en application. Je l’ai fait pour conserver mon autorité ».
Une plaisanterie de très mauvais goût, qui a fait sortir de ses gonds le gouverneur du Louxor. Ce haut responsable régional a condamné cet acte en la considérant comme « honteux » et a décidé de sanctionner la fautive en la privant de deux mois de salaire et en la transférant dans un autre établissement.
Ce type d’affaire inquiète les groupes de défense des droits de l’Homme, qui craignent une radicalisation de la société et de plus fortes pressions religieuses depuis l’arrivée au pouvoir des Frères musulmans. Toutefois, la justice égyptienne ne devrait pas donner raison à l'enseignante, dont le geste n'est que condamnable.
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