Nouvelle construction pharaonique en perspective en Egypte. Les autorités ont annoncé, mardi 5 août, qu'elles prévoient d'élargir le canal de Suez et, aux endroits où cela ne sera pas possible, un deuxième canal sera construit.
Véritable autoroute de la mondialisation, le canal de Suez, qui relie la Méditerranée (Port-Saïd) à la mer Rouge (Suez), est un des axes majeurs du commerce international, où transitent près de 10 % des échanges mondiaux. En 2013, 16 000 navires ont transité par le canal, transportant plus de 750 millions de tonnes de marchandises. Il est notamment un point de passage obligé pour le pétrole extrait au Moyen-Orient et pour les marchandises produites en Asie.
Mais à certains endroits du canal, la navigation est à sens unique. C'est le cas dans les deux zones les plus étroites situées au sud et au nord du canal, ce qui nécessite d’organiser des convois de bateaux alternés. Les navires perdent parfois jusqu'à une demi-journée à attendre.
L'élargissement du canal permettra de faciliter et de rendre plus rapides les échanges entre l'Europe et l'Asie - et peut-être aussi des échanges entre l'Asie et la côte est des Etats-Unis, pour lesquels cela deviendrait plus avantageux que de transiter par le canal de Panama.
L'augmentation de la capacité de trafic permettra aussi et surtout d'augmenter les revenus que l'Egypte tire de l'exploitation du canal - plus de 5 milliards de dollars l'année dernière - alors que les finances du pays sont déplorables. Depuis les Printemps arabes, les recettes du tourisme s'étant effondrées, le canal est devenu la principale source de devises de l'Egypte.
Les travaux devraient coûter 4 milliards de dollars, d'après les autorités égyptiennes. Pour les financer, les usagers du canal devront s'acquitter de droits de passage encore plus élevés. Le prix à payer pour ne pas avoir à rallonger les trajets de 3 000 km, en contournant l'Afrique par le Cap de Bonne-Espérance.
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Mais à certains endroits du canal, la navigation est à sens unique. C'est le cas dans les deux zones les plus étroites situées au sud et au nord du canal, ce qui nécessite d’organiser des convois de bateaux alternés. Les navires perdent parfois jusqu'à une demi-journée à attendre.
L'élargissement du canal permettra de faciliter et de rendre plus rapides les échanges entre l'Europe et l'Asie - et peut-être aussi des échanges entre l'Asie et la côte est des Etats-Unis, pour lesquels cela deviendrait plus avantageux que de transiter par le canal de Panama.
L'augmentation de la capacité de trafic permettra aussi et surtout d'augmenter les revenus que l'Egypte tire de l'exploitation du canal - plus de 5 milliards de dollars l'année dernière - alors que les finances du pays sont déplorables. Depuis les Printemps arabes, les recettes du tourisme s'étant effondrées, le canal est devenu la principale source de devises de l'Egypte.
Les travaux devraient coûter 4 milliards de dollars, d'après les autorités égyptiennes. Pour les financer, les usagers du canal devront s'acquitter de droits de passage encore plus élevés. Le prix à payer pour ne pas avoir à rallonger les trajets de 3 000 km, en contournant l'Afrique par le Cap de Bonne-Espérance.
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