Au lendemain des élections présidentielles qui se sont tenues dimanche 28 juillet, les médias faisaient savoir que l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), l’un des favoris du scrutin, était en tête.
« Après le dépouillement d'un tiers des bulletins de vote, un candidat, Ibrahim Boubacar Keïta, dispose d'une large avance sur les autres candidats », a annoncé également, mardi 30 juillet, le ministre de l'Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly. « S'il maintient (cette avance), il n'y aura pas besoin de second tour », a-t-il ajouté.
Ces déclarations officielles sont loin de plaire au camp de Soumaïla Cissé, l’autre favori de la présidentielle. « Notre mandataire nous a informés qu'ils sont à 12 %, au lieu du tiers » des bulletins dépouillés, fait déjà remarquer mardi soir, Gagnon Coulibaly, le coordinateur de la campagne de M.Cissé.
« En extrapolant jusqu'à proclamer une victoire au premier tour » d'un des candidats, le ministre « sort de son rôle en proclamant des résultats. Nous avons des inquiétudes et nous sentons que c'est une intention de mettre le feu aux poudres. Ça peut nous amener très loin », poursuit-il, avant de demander la démission du ministre de l'Administration territoriale. La veille, Soumaïla Cissé avait jugé qu’un second tour était « indispensable et inévitable ».
La victoire d’IBK dès le premier tour pourrait créer des tensions. Pourtant, après 18 mois de crise politique et sécuritaire, ce scrutin a su mobiliser une large partie de la population comme le prouve un taux de participation plus élevé qu’habituellement.
« Au moment où je vous parle, le taux que nous avons est de 53,5 %, à l'échelle nationale » et à Bamako, il « tourne autour de 60 % », a précisé le colonel Moussa Sinko Coulibaly. Les présidentielles précédentes n’avaient jamais attirées plus de 38 % des électeurs.
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