Le 20 décembre 2010, l'Assemblée nationale a adopté l'article premier du projet de loi organique relatif aux élections.
L'âge d'éligibilité est ainsi passée de 23 à 18 ans pour les élections législatives, européennes et présidentielles. Cette avancée démocratique a été une petite victoire pour l’initiateur de ce projet, Maxime Verner. Cet étudiant en communication de 22 ans, est le plus jeune candidat à l'élection présidentielle de 2012. Son projet ? « Faire entendre l'état d'esprit de la jeunesse et proposer des idées originales pour améliorer le lien social. »
Ce fils d'immigré arménien affiche déjà 212 signatures d'élus sur les 500 qui sont nécessaires pour se présenter. Il compte interpeller les partis sur « une véritable politique publique de la jeunesse ».
L'âge d'éligibilité est ainsi passée de 23 à 18 ans pour les élections législatives, européennes et présidentielles. Cette avancée démocratique a été une petite victoire pour l’initiateur de ce projet, Maxime Verner. Cet étudiant en communication de 22 ans, est le plus jeune candidat à l'élection présidentielle de 2012. Son projet ? « Faire entendre l'état d'esprit de la jeunesse et proposer des idées originales pour améliorer le lien social. »
Ce fils d'immigré arménien affiche déjà 212 signatures d'élus sur les 500 qui sont nécessaires pour se présenter. Il compte interpeller les partis sur « une véritable politique publique de la jeunesse ».
Une question politique
Maxime Verner aspire à sa présenter à l'élection en 2012.
Pour le jeune candidat, et contrairement à une idée reçue, les jeunes d'aujourd'hui ne se sont pas désintéressés par la politique. « Les jeunes ont surtout une mauvaise image d'eux-mêmes. Ils sont en perte de confiance alors il faudrait arrêter de brider l'innovation et l'envie d'entreprendre », explique Maxime Verner. Fort de ce constat, il se propose désormais comme étant le candidat « porte-voix » de la jeunesse et fustige les partis politiques qui n'ont pas de propositions ambitieuses.
Face à la crise économique, thème central dans l'élection du printemps prochain, il voudrait un « plan de relance » par l’investissement sur l'avenir de la République.
Créer un grand ministère de la Jeunesse, installer un guichet unique de l'orientation ou encore ouvrir des écoles de l’entrepreneuriat social, dans les universités et les grandes écoles, font partie des propositions de Maxime Verner. Issu de Bron en banlieue lyonnaise, il revendique une bonne connaissance des problématiques des banlieues et souhaite y mobiliser les jeunes sur l'air de « c'est à vous de changer les choses ». Un programme qu'il veut défendre face aux Français pour tenter de bousculer le traitement de la question « jeunes » au sein des partis.
Mais ce candidat atypique n'a pas le monopole des appels à la jeunesse. Depuis quelques mois, les initiatives se multiplient dans la société civile.
En avril dernier, le président de la radio Générations 88,2, Bruno Laforestrie lançait son « pacte générationnel » pour mettre les jeunes au centre de la présidentielle. Dénonçant une « guerre des générations », les initiateurs de ce pacte, présenté le 21 avril 2011, neuf ans après l'arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour, souhaitent que les candidats s'emparent de leurs propositions. Parmi celles-ci, une avait d'ailleurs déjà créé la polémique en proposant une primaire pour désigner un candidat unique de la gauche. Une façon de consacrer l'hégémonie du PS qui risquerait de mettre à mal le débat démocratique.
Face à la crise économique, thème central dans l'élection du printemps prochain, il voudrait un « plan de relance » par l’investissement sur l'avenir de la République.
Créer un grand ministère de la Jeunesse, installer un guichet unique de l'orientation ou encore ouvrir des écoles de l’entrepreneuriat social, dans les universités et les grandes écoles, font partie des propositions de Maxime Verner. Issu de Bron en banlieue lyonnaise, il revendique une bonne connaissance des problématiques des banlieues et souhaite y mobiliser les jeunes sur l'air de « c'est à vous de changer les choses ». Un programme qu'il veut défendre face aux Français pour tenter de bousculer le traitement de la question « jeunes » au sein des partis.
Mais ce candidat atypique n'a pas le monopole des appels à la jeunesse. Depuis quelques mois, les initiatives se multiplient dans la société civile.
En avril dernier, le président de la radio Générations 88,2, Bruno Laforestrie lançait son « pacte générationnel » pour mettre les jeunes au centre de la présidentielle. Dénonçant une « guerre des générations », les initiateurs de ce pacte, présenté le 21 avril 2011, neuf ans après l'arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour, souhaitent que les candidats s'emparent de leurs propositions. Parmi celles-ci, une avait d'ailleurs déjà créé la polémique en proposant une primaire pour désigner un candidat unique de la gauche. Une façon de consacrer l'hégémonie du PS qui risquerait de mettre à mal le débat démocratique.
La société civile en ébullition
Mais, cette année, le calendrier électoral a inspiré de nombreuses initiatives de la part d'acteurs de la société civile. Dernière en date : l'« appel pour un big bang des politiques jeunesses » de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et de 38 autres associations de terrain. Une texte qui veut, notamment, instaurer un « droit à l'éducation-formation » tout au long de sa vie ou « faciliter l'accès des jeunes au travail dans des conditions décentes ».
Et comme la participation à la vie politique commence avec le bulletin de vote dans l'urne, deux associations ont sillonné les routes de France, tout l'été, pour partir à la rencontre des jeunes.
De leur tour de France, les Scouts musulmans de France (SMF) et Mosaïc ont, toutes deux, rapporté des idées de mesures, élaborées sur le terrain avec les jeunes. En plus d'une sensibilisation à l'importance du vote, ces initiatives ont été l’occasion d'adresser un message aux élus. Les jeunes ne sont pas à court d'idées et ils sont en demande de politiques concrètes envers eux.
Ce message sera-t-il entendu par les candidats en 2012 ? Il est en tout cas à souhaiter que cette élection présidentielle ne soit pas juste l'occasion d'attiser les peurs et le spectre de la crise mais soit l'occasion de se rendre compte du potentiel d'énergies que la France possède.
Et comme la participation à la vie politique commence avec le bulletin de vote dans l'urne, deux associations ont sillonné les routes de France, tout l'été, pour partir à la rencontre des jeunes.
De leur tour de France, les Scouts musulmans de France (SMF) et Mosaïc ont, toutes deux, rapporté des idées de mesures, élaborées sur le terrain avec les jeunes. En plus d'une sensibilisation à l'importance du vote, ces initiatives ont été l’occasion d'adresser un message aux élus. Les jeunes ne sont pas à court d'idées et ils sont en demande de politiques concrètes envers eux.
Ce message sera-t-il entendu par les candidats en 2012 ? Il est en tout cas à souhaiter que cette élection présidentielle ne soit pas juste l'occasion d'attiser les peurs et le spectre de la crise mais soit l'occasion de se rendre compte du potentiel d'énergies que la France possède.