La composition du bureau national du Conseil français du culte musulman (CFCM) pour les six années à venir (2020-2026) est désormais connue.
A l'issue de la réunion du conseil d'administration organisée dimanche 19 janvier à la Grande Mosquée de Paris, Mohammed Moussaoui, fort du succès de sa fédération, l'Union des mosquées de France (UMF), aux élections, a obtenu, à la majorité des voix,* la première présidence de l'instance musulmane, succédant ainsi à Dalil Boubakeur, qui assurait l'intérim depuis juin 2019.
Lire aussi : Islam de France : qui est Mohammed Moussaoui, désigné président du CFCM ?
A l'issue de la réunion du conseil d'administration organisée dimanche 19 janvier à la Grande Mosquée de Paris, Mohammed Moussaoui, fort du succès de sa fédération, l'Union des mosquées de France (UMF), aux élections, a obtenu, à la majorité des voix,* la première présidence de l'instance musulmane, succédant ainsi à Dalil Boubakeur, qui assurait l'intérim depuis juin 2019.
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La GMP et les fédérations turques aux côtés de Moussaoui, le RMF hors-jeu
Ce choix a été grandement facilité par le retrait, la veille, de la candidature de Chems-Eddine Hafiz, le recteur de la Grande Mosquée de Paris à la présidence du CFCM.
Mohammed Moussaoui est secondé dans sa tâche par Chems-Eddine Hafiz et Ibrahim Alci, président du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), qui, dans le cadre de la présidence tournante, deviendront, en principe, et tour à tour, présidents du CFCM en 2022 puis en 2024.
Fatih Serikir, secrétaire général de Milli Gorus, a accédé au poste de secrétaire général du CFCM, tandis qu'Aslam Timol, délégué général de la Grande Mosquée de Saint-Denis de La Réunion, en est désormais le trésorier. Le président de l'Observatoire national contre l'islamophobie, Abdallah Zekri, a, quant à lui, été désigné délégué général.
Plusieurs chargés de mission issus de diverses fédérations ont été désignés. C'est par ce biais que Musulmans de France (ex-UOIF) fait son entrée, discrète, dans les instances nationales du CFCM, en étant chargée de la commission sur l'harmonisation des horaires de prières. En parallèle, un Observatoire national contre le radicalisme est également sur les rails.
Il est à noter l'absence notable d'Anouar Kbibech et de sa fédération, le Rassemblement des musulmans de France (RMF), du bureau national du CFCM. Les membres de cette structure ont ainsi choisi de quitter la réunion, avant le vote, pour protester contre l'absence du RMF, synonyme d'exclusion, du bureau, voulue par l'UMF.**
Celle-ci, en charge de la commission sur la réforme du CFCM, entend bien marquer sa présence au sein d'une instance toujours en quête de crédibilité auprès des musulmans de France.
*Selon nos sources, sur les 87 membres du CA, 81 ont fait acte de présence. Après le départ des membres affiliés au RMF (16), 60 personnes ont voté pour la composition du nouveau bureau, tandis que 7 se sont abstenus.
**Mise a jour : Après son exclusion du bureau, le RMF dénonce « un véritable hold-up »
Lire aussi :
Elections du CFCM : après sa victoire, l’UMF déterminée à « réformer le CFCM de l’intérieur »
Mohammed Moussaoui est secondé dans sa tâche par Chems-Eddine Hafiz et Ibrahim Alci, président du Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), qui, dans le cadre de la présidence tournante, deviendront, en principe, et tour à tour, présidents du CFCM en 2022 puis en 2024.
Fatih Serikir, secrétaire général de Milli Gorus, a accédé au poste de secrétaire général du CFCM, tandis qu'Aslam Timol, délégué général de la Grande Mosquée de Saint-Denis de La Réunion, en est désormais le trésorier. Le président de l'Observatoire national contre l'islamophobie, Abdallah Zekri, a, quant à lui, été désigné délégué général.
Plusieurs chargés de mission issus de diverses fédérations ont été désignés. C'est par ce biais que Musulmans de France (ex-UOIF) fait son entrée, discrète, dans les instances nationales du CFCM, en étant chargée de la commission sur l'harmonisation des horaires de prières. En parallèle, un Observatoire national contre le radicalisme est également sur les rails.
Il est à noter l'absence notable d'Anouar Kbibech et de sa fédération, le Rassemblement des musulmans de France (RMF), du bureau national du CFCM. Les membres de cette structure ont ainsi choisi de quitter la réunion, avant le vote, pour protester contre l'absence du RMF, synonyme d'exclusion, du bureau, voulue par l'UMF.**
Celle-ci, en charge de la commission sur la réforme du CFCM, entend bien marquer sa présence au sein d'une instance toujours en quête de crédibilité auprès des musulmans de France.
*Selon nos sources, sur les 87 membres du CA, 81 ont fait acte de présence. Après le départ des membres affiliés au RMF (16), 60 personnes ont voté pour la composition du nouveau bureau, tandis que 7 se sont abstenus.
**Mise a jour : Après son exclusion du bureau, le RMF dénonce « un véritable hold-up »
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