Le Premier ministre indien Narendra Modi a revendiqué la victoire aux élections législatives mais sa majorité parlementaire a été réduite. © Jhon Don/ CC BY 2.0
A l’issue des élections législatives organisées du 19 avril au 1er juin en Inde, le Premier ministre Narendra Modi a revendiqué, mardi 4 juin, sa victoire. Au pouvoir depuis 2014, l’ultranationaliste hindou est en passe d'obtenir un troisième mandat de cinq ans.
Néanmoins, à cette fin, il devra former un gouvernement de coalition, une première depuis son accession au pouvoir. Au regard des résultats, le Bharatiya Janata Party (BJP) qu’il dirige n’a en effet pas emporté la majorité parlementaire seule. Le parti, qui a tout fait pour séduire la majorité hindoue au détriment des minorités, a obtenu 240 sièges sur les 543 au Parlement, à 32 sièges de la majorité absolue, contre 303 sièges en 2019. Le BJP disposera tout juste de 283 sièges avec ses alliés pour lui assurer une majorité.
Alors que les sondages ne voyaient pas la majorité parlementaire du BJP autant réduite, l’issue du scrutin est célébrée comme une victoire pour l’opposition. C’est tout particulièrement le cas du côté du Congrès. Le principal parti d’opposition voit le nombre d’élus quasiment doubler, passant de 52 sièges en 2019 à 99 aujourd’hui. Pour Rahul Gandhi, dirigeant du Congrès, « le peuple indien a sauvé la Constitution et la démocratie. La population démunie et pauvre du pays s'est tenue aux côtés de l'Inde pour protéger ses droits ».
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