Ferguson, une ville de la banlieue de Saint-Louis, dans le Missouri, a connu une nouvelle nuit d’émeutes lundi 11 août, deux jours après la mort de Michael Brown, un jeune afro-américain de 18 ans, abattu par la police alors qu’il n’était pas armé. Entre 200 et 300 policiers ont été déployés sur place, selon les médias locaux.
Plus tôt dans la journée, une cérémonie d’hommage avait été rendue à la victime, dans une église de la ville. Plusieurs dizaines de personnes sont ensuite descendues dans la rue pour dénoncer le racisme présumé de la police locale, qui compte trois officiers afro-américains pour un effectif total de 53 agents, dans une ville à majorité noire. La manifestation a de nouveau dégénéré.
Ni l’appel des parents de Michael Brown, « pas de violence mais la justice », ni l’annonce par le FBI d’une enquête indépendante sur les circonstances de la mort du jeune homme n’auront suffit à calmer les esprits.
Ferguson avait déjà été le théâtre d’émeutes, la veille, à l’issue d’une première cérémonie organisée à la mémoire de Michael Brown. Les forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour maîtriser la foule, ont été rapidement débordées, permettant à des émeutiers d’incendier des voitures, de faire voler en éclats des fenêtres et de piller des magasins.
Plus tôt dans la journée, une cérémonie d’hommage avait été rendue à la victime, dans une église de la ville. Plusieurs dizaines de personnes sont ensuite descendues dans la rue pour dénoncer le racisme présumé de la police locale, qui compte trois officiers afro-américains pour un effectif total de 53 agents, dans une ville à majorité noire. La manifestation a de nouveau dégénéré.
Ni l’appel des parents de Michael Brown, « pas de violence mais la justice », ni l’annonce par le FBI d’une enquête indépendante sur les circonstances de la mort du jeune homme n’auront suffit à calmer les esprits.
Ferguson avait déjà été le théâtre d’émeutes, la veille, à l’issue d’une première cérémonie organisée à la mémoire de Michael Brown. Les forces de l’ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour maîtriser la foule, ont été rapidement débordées, permettant à des émeutiers d’incendier des voitures, de faire voler en éclats des fenêtres et de piller des magasins.
La police accusée de meurtre
Les circonstances exactes de la mort du jeune homme n’ont pas encore été établies, et plusieurs récits très différents sur ses circonstances ont été avancés. Un témoin, Dorian Johnson, affirme qu’il marchait avec Michael Brown le 9 août quand un policier leur a demandé de marcher sur le trottoir. Devant le refus de la victime, l’agent lui aurait alors tiré dessus. Le jeune homme, ce dernier se serait alors « retourné et (aurait) mis les mains en l’air », mais l’agent aurait malgré tout continué à lui tirer dessus.
Les faits seraient tout autre selon Jon Belmar, le chef de la police du comté de Saint-Louis. Le jeune homme aurait été tué après avoir tenté de lui dérober son arme à un policier, qui n’aurait tiré qu’une seule fois.
La famille a engagé Benjamin Crump, l’avocat qui avait défendu les proches de Trayvon Martin, un adolescent afro-américain abattu par l’excès de zèle d’un voisin qui « surveillait » le quartier, en Floride. « Au lieu de préparer son futur, nous organisons ses funérailles », a déploré l’avocat. Michael Brown devait entrer lundi à l’université.
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