Plus de 80 enseignants des Emirats arabes unis, qui se définissent comme des "islamistes modérés", ont été réaffectés à la rentrée dans d'autres ministères par les autorités dans le but de les empêcher d'exercer, a dénoncé jeudi l'un de ces professeurs.
Selon Ahmad al-Nouaimi, un ancien directeur d'école, 83 enseignants ont été informés en août qu'il était inutile de se présenter pour la nouvelle année scolaire et qu'ils étaient transférés vers d'autres ministères, comme la Santé ou le Travail, "en dehors de leur champs de spécialisation".
"Nous n'avons commis aucun délit. Le seul délit de ces 83 personnes est d'avoir réclamé la démocratie et (le respect) des droits de l'Homme", a déclaré à l'AFP cette source.
"Nous nous en remettons aux organisations de droits de l'Homme", a-t-il ajouté.
Aucun responsable du ministère de l'Education n'était joignable dans l'immédiat.
Les Emirats arabes unis, qui entretiennent des relations assez étroites avec les pays occidentaux, se définissent comme des Etats modérés et ne tolèrent pas les organisations islamistes, à l'inverse de leurs voisins du Golfe, comme le Bahreïn et Koweït.
Les enseignants visés sont des "islamistes modérés", "des réformateurs, qui ont pour socle l'islam", a expliqué l'ancien directeur d'école.
"Affirmer qu'ils peuvent avoir une influence négative sur la jeunesse constitue un état d'esprit moyenâgeux", a-t-il déploré.
Pour faire connaître leur sort, 25 d'entre eux ont effectué un sit-in à Dubaï la semaine dernière, un acte rare dans le royaume ultra-conservateur qui interdit les protestations publiques.
Ils ont par ailleurs reçu le soutien de "centaines de personnes", selon la même source.
Selon Ahmad al-Nouaimi, un ancien directeur d'école, 83 enseignants ont été informés en août qu'il était inutile de se présenter pour la nouvelle année scolaire et qu'ils étaient transférés vers d'autres ministères, comme la Santé ou le Travail, "en dehors de leur champs de spécialisation".
"Nous n'avons commis aucun délit. Le seul délit de ces 83 personnes est d'avoir réclamé la démocratie et (le respect) des droits de l'Homme", a déclaré à l'AFP cette source.
"Nous nous en remettons aux organisations de droits de l'Homme", a-t-il ajouté.
Aucun responsable du ministère de l'Education n'était joignable dans l'immédiat.
Les Emirats arabes unis, qui entretiennent des relations assez étroites avec les pays occidentaux, se définissent comme des Etats modérés et ne tolèrent pas les organisations islamistes, à l'inverse de leurs voisins du Golfe, comme le Bahreïn et Koweït.
Les enseignants visés sont des "islamistes modérés", "des réformateurs, qui ont pour socle l'islam", a expliqué l'ancien directeur d'école.
"Affirmer qu'ils peuvent avoir une influence négative sur la jeunesse constitue un état d'esprit moyenâgeux", a-t-il déploré.
Pour faire connaître leur sort, 25 d'entre eux ont effectué un sit-in à Dubaï la semaine dernière, un acte rare dans le royaume ultra-conservateur qui interdit les protestations publiques.
Ils ont par ailleurs reçu le soutien de "centaines de personnes", selon la même source.