Le parti Cohésion centrafricaine pour la reconstruction (CCR) a officiellement été lancé à Bangui, la capitale du pays, samedi 3 août, avec à sa tête, un ancien leader d’une milice chrétienne et un représentant de la jeunesse musulmane.
Devant une assistance composée de chrétiens et de musulmans, Sébastien Wénézoui, président du CCR, a reconnu les rôles des milices anti-balaka, coupables de massacres de musulmans à travers le pays, dans la guerre civile et s’en est excusé.
« Le pays était à la merci des mercenaires. L’armée n’existait pas. La seule chose qui restait à faire était de se constituer en autodéfense contre les mercenaires de la Séléka qui massacraient des innocents. Les anti-balakas aussi étaient dominés par la colère et la soif de vengeance. Nous sommes tous coupables. Je vous demande pardon au nom des anti-balakas », a-t-il plaidé.
Ce discours a été prononcé devant des responsables du PK5, un quartier de la capitale centrafricaine où vivent majoritairement des musulmans.
Depuis 2013, la Centrafrique et ses 4,5 millions d’habitants sont plongés dans la violence et le chaos, après que la rébellion de la Séléka ait réussi à renverser le pouvoir en place dirigé par François Bozizé.
Bras droit de Patrice Edouard Ngaïssona, actuellement incarcéré à La Haye en attente d’un procès international pour crimes contre l’humanité, orchestrés entre septembre 2013 et décembre 2014 à l’ouest du pays, Sébastien Wénézoui a dirigé les milices anti-balakas en 2013 et a été auditionné, en ce sens, à maintes reprises par la Cour pénale internationale (CPI). « Cela ne m’inquiète pas », a-t-il indiqué à l’AFP.
Pour le lancement officiel du CCR, Sébastien Wénézoui a été accompagné par Lawa Amadou Mbaïki, vice-président du parti et directeur d’une association réunissant la jeunesse musulmane du PK5.
« Avant d’être un parti politique, le CCR est une association qui œuvre depuis trois ans pour la réconciliation entre communautés. Il faut désormais reconstruire ce qui a été détruit par nous-mêmes », a fait part Sébastien Wénézoui.
Lire aussi :
La sortie de crise, une opportunité pour l'affirmation des femmes en Centrafrique
Devant une assistance composée de chrétiens et de musulmans, Sébastien Wénézoui, président du CCR, a reconnu les rôles des milices anti-balaka, coupables de massacres de musulmans à travers le pays, dans la guerre civile et s’en est excusé.
« Le pays était à la merci des mercenaires. L’armée n’existait pas. La seule chose qui restait à faire était de se constituer en autodéfense contre les mercenaires de la Séléka qui massacraient des innocents. Les anti-balakas aussi étaient dominés par la colère et la soif de vengeance. Nous sommes tous coupables. Je vous demande pardon au nom des anti-balakas », a-t-il plaidé.
Ce discours a été prononcé devant des responsables du PK5, un quartier de la capitale centrafricaine où vivent majoritairement des musulmans.
Depuis 2013, la Centrafrique et ses 4,5 millions d’habitants sont plongés dans la violence et le chaos, après que la rébellion de la Séléka ait réussi à renverser le pouvoir en place dirigé par François Bozizé.
Bras droit de Patrice Edouard Ngaïssona, actuellement incarcéré à La Haye en attente d’un procès international pour crimes contre l’humanité, orchestrés entre septembre 2013 et décembre 2014 à l’ouest du pays, Sébastien Wénézoui a dirigé les milices anti-balakas en 2013 et a été auditionné, en ce sens, à maintes reprises par la Cour pénale internationale (CPI). « Cela ne m’inquiète pas », a-t-il indiqué à l’AFP.
Pour le lancement officiel du CCR, Sébastien Wénézoui a été accompagné par Lawa Amadou Mbaïki, vice-président du parti et directeur d’une association réunissant la jeunesse musulmane du PK5.
« Avant d’être un parti politique, le CCR est une association qui œuvre depuis trois ans pour la réconciliation entre communautés. Il faut désormais reconstruire ce qui a été détruit par nous-mêmes », a fait part Sébastien Wénézoui.
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