L'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) a annoncé, jeudi 8 septembre, qu’il porte plainte contre le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, devant des organisations internationales de défense des droits de l'Homme pour « violation persistante de la Constitution belge ».
« Même après que le ministre de la Justice ait été condamné par le Tribunal de première instance de Bruxelles pour une grave violation de la liberté de religion et de la liberté d'association, le ministre de la Justice persiste à insulter et à humilier ouvertement l'organe représentatif de l'islam de Belgique », déclare l’institution.
En cause, les propos de Vincent Van Quickenborne qui, après la condamnation, a déclaré sa volonté de « s'attaquer davantage aux magouilles ». Ce que l’EMB, présidé par Mehmet Ustün, voit comme des mots « transgressant une fois de plus non seulement la décence mais aussi les règles constitutionnelles fondamentales ».
« Apparemment, le ministre espère un gain politique en accusant ouvertement et faussement l'Exécutif et en le discréditant constamment. Le fait qu'il viole les droits et libertés fondamentaux dans ce processus ne semble pas le déranger », fustige l’organe. « Le ministre plaide ouvertement pour la démocratisation de l'EMB, mais dans le même temps, il tente de s'immiscer largement dans la composition de l'Exécutif afin de le contraindre à accepter certaines personnes. » Le ministère de la Justice a fait savoir, pour sa part, qu’il comptait faire appel de la décision du Tribunal de première instance de Bruxelles.
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Belgique : l'Etat condamné pour avoir poussé à la démission l'ex-président de l'Exécutif des musulmans
« Même après que le ministre de la Justice ait été condamné par le Tribunal de première instance de Bruxelles pour une grave violation de la liberté de religion et de la liberté d'association, le ministre de la Justice persiste à insulter et à humilier ouvertement l'organe représentatif de l'islam de Belgique », déclare l’institution.
En cause, les propos de Vincent Van Quickenborne qui, après la condamnation, a déclaré sa volonté de « s'attaquer davantage aux magouilles ». Ce que l’EMB, présidé par Mehmet Ustün, voit comme des mots « transgressant une fois de plus non seulement la décence mais aussi les règles constitutionnelles fondamentales ».
« Apparemment, le ministre espère un gain politique en accusant ouvertement et faussement l'Exécutif et en le discréditant constamment. Le fait qu'il viole les droits et libertés fondamentaux dans ce processus ne semble pas le déranger », fustige l’organe. « Le ministre plaide ouvertement pour la démocratisation de l'EMB, mais dans le même temps, il tente de s'immiscer largement dans la composition de l'Exécutif afin de le contraindre à accepter certaines personnes. » Le ministère de la Justice a fait savoir, pour sa part, qu’il comptait faire appel de la décision du Tribunal de première instance de Bruxelles.
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