Jean-Pierre Raffarin a dévoilé lundi à Lyon son plan d’aide aux entrepreneurs. En application «au plus tard à la rentrée 2003». OBJECTIF: 200000 entreprises nouvelles par an, contre 170000 actuellement. Hier a l'assemblée national le plan d'aide aux entrepris a fait « fureur » la droite s'en félicite, le Mouvement Des Entreprises de France (MEDEF) est satisfait....
Le plan d'aide aux entrepreneurs.
La création d'entreprise sera beaucoup plus facile et surtout moins moins risquée. On pourra conserver un travail à temps partiel, donc un salaire, le temps de faire aboutir son projet. Le capital de départ minimum d’une société anonyme à responsabilité limitée (Sarl) se limitera à 1 €, contre 7500 € aujourd’hui. Les charges sociales pourront être payées sur les cinq années suivant sa naissance. De plus, les biens personnels d’un entrepreneur individuel ne pourront plus tous être saisis pour rembourser les dettes de sa société.
Les démarches administratives seront plus simples pour ouvrir son entreprise. Dès le dépôt de son dossier au registre du commerce, la nouvelle société pourra démarrer son activité.
Encouragement a la création d'entreprise : ¨Permet de lutter contre le chômage ?
Mr Raffarin pense qu'en augmentant le nombre de patrons cela impliquerait une motivation a l'embauche donc a la création d'emploi. Il est vrai que l'encouragement a entreprendre peut être une voie privilégiée pour la lutte contre la pauvreté et le chômage qui connaît en France depuis le mois de juin une augmentation constante (d’après le monde, ' selon les statistiques du ministère des affaires sociales publiées vendredi 27 septembre, le nombre de chômeurs a progressé de 0,2 % (4 200) soit, au total, 2 278 100 demandeurs d'emploi (+ 7,5 % en un an)' ). D'autant plus que cet esprit de prise d'initiative , basé sur une prise de risque, doit être soutenu par le gouvernement, notamment en allégeant les charges voir en les supprimant. Cependant l'entreprise n'est pas la seule solution de développement durable et n'est pas accessible a tous. Se basé sur l'idéologie que la création d'entreprise est la priorité pour lutter contre le chômage est un raisonnement trop simpliste. A la limite les grandes entreprises seront motivées grâce aux facilités de paiements des charges a ouvrir d'autres entreprises, et donc encore s'enrichir et continuer a faire des bénéfices. Un avantage pour les patrons qui s'enrichissent. Cependant les salariés profitent-ils de ces bénéfices? Est-ce vraiment en supprimant le capital de départ ou en étalant le paiement des charges qu'il y aura rayonnement des PME qui sont censé jouer un rôle dynamique pour le développement local dans les zones où la misère social règne ?...
Les structures collectives (Notamment les syndicats) ne doivent pas être négligé et doivent trouver des accords par le dialogue avec le gouvernement, car tous les acteurs sont concernés....afin que les patrons (comme les futur patrons) n'aient pas la tentation du 'salariés jetable'...Sans oublié, que le coût des mesures s'élève a 'quelque millions centaine de millions d'euro' a indiqué le secrétaire d'Etat, sans se montrer plus précis, ajoutant seulement qu'il serait répercuté sur le budget 2004.
Economie
Entreprises : Plus de patrons pour 2003.
Rédigé par OURABAH Sofiane | Mercredi 9 Octobre 2002 à 00:00