La justice n’a pas eu gain de cause face à la folie des grandeurs de Recep Tayyip Erdogan. Le président turc a inauguré, mercredi 29 octobre, son fastueux palais présidentiel, qui rappelle ceux du temps des sultans.
Le complexe de 200 000 m², constitué d’un millier de pièces, a été construit dans la banlieue d’Ankara. Son coût exorbitant - 277 millions d'euros (350 millions de dollars) – et son emplacement au milieu d’une zone forestière ont suscité de vives critiques ces dernières années, notamment des écologistes, au point que la justice a été saisie de l’affaire. Elle avait enjoint le Premier ministre de l’époque, depuis passé président, à arrêter les travaux mais Recep Tayyip Erdogan a fait fi de la décision.
Ce représentant de l’AKP, pour se démarquer de ses prédécesseurs, a refusé de s’installer dans le siège historique des présidents turcs depuis la création de l’Etat turc moderne. Appuyant l’héritage ottoman de la Turquie, il s'est inspiré de l'architecture de la dynastie seldjoukide, la première qui a régné sur l’Asie mineure à partir du XIe siècle au XIIIe siècle, pour dessiner son palais.
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Le faste devait être au rendez-vous de la réception d’inauguration qui était prévue dans la soirée du mercredi 29 octobre, jour anniversaire de la fondation de la République turque. Elle a finalement été annulée en raison d’un nouvel accident minier survenu la veille dans le sud du pays.
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