Jeudi, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a téléphoné à Nicolas Sarkozy pour tenter d'établir un contact "direct" avec le président français, qui s'oppose à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, préférant établir un partenariat privilégié, selon l'agence de presse turque Anatolie.
Le porte-parole de M. Erdogan, Akif Beki, et le service de presse de l'Elysée ont confirmé l'entretien téléphonique mais ont refusé d'en livrer la teneur.
Anatolie affirme que M. Erdogan a rappelé à Nicolas Sarkozy les liens, tant économiques et politiques que militaires, qui unissent la Turquie et la France, et a estimé qu'entre Ankara et Paris devraient résoudre les problèmes "en travaillant ensemble et en se rencontrant directement". "Ne nous parlons pas par médias interposés", a-t-il déclaré, faisant apparemment référence aux déclarations de M. Sarkozy en conférence de presse la veille.
Durant cet entretien téléphonique, le président français a lui aussi souhaité travailler avec M. Erdogan, et a présenté ses condoléances pour l'attentat qui a fait six morts mardi à Ankara, a ajouté Anatolie.
Le porte-parole de M. Erdogan, Akif Beki, et le service de presse de l'Elysée ont confirmé l'entretien téléphonique mais ont refusé d'en livrer la teneur.
Anatolie affirme que M. Erdogan a rappelé à Nicolas Sarkozy les liens, tant économiques et politiques que militaires, qui unissent la Turquie et la France, et a estimé qu'entre Ankara et Paris devraient résoudre les problèmes "en travaillant ensemble et en se rencontrant directement". "Ne nous parlons pas par médias interposés", a-t-il déclaré, faisant apparemment référence aux déclarations de M. Sarkozy en conférence de presse la veille.
Durant cet entretien téléphonique, le président français a lui aussi souhaité travailler avec M. Erdogan, et a présenté ses condoléances pour l'attentat qui a fait six morts mardi à Ankara, a ajouté Anatolie.