Eric Zemmour bientôt viré de RTL ? Son éviction de la station de la rue Bayard à la rentrée prochaine avait été annoncée par L’Express, samedi 26 mai. Finalement, RTL a indiqué le lendemain n’avoir pris aucune décision de la sorte mais n'assure pas non plus l'avenir du chroniqueur. « La grille des programmes de la rentrée est en cours de révision. Il y aura des aménagements comme tous les ans, mais Éric Zemmour finit la saison comme prévu » a indiqué la radio.
De son côté, le chroniqueur veut se poser en victime et a décidé, lundi 28 mai, de porter plainte contre L’Express pour « diffusion de rumeurs malveillantes ». Olivier Pardo, son avocat, estime que l’article de L’Express participe à une campagne visant « à faire pression sur RTL en faveur du licenciement de mon client ». Un licenciement qui aurait été accueilli avec enthousiasme par les associations antiracistes. Eric Zemmour est un habitué des propos qualifiés de « racistes » et est régulièrement cité lors des Y'a Bon Awards, cérémonie organisée tous les ans par Les Indivisibles.
Dernièrement, l’une de ses chroniques avait choqué. Il avait fustigé la ministre de la Justice, Christiane Taubira, qui a l’intention de faire voter une loi sur le harcèlement sexuel et de supprimer les tribunaux correctionnelles pour mineurs. « En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais » avait-il déclaré.
Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) et SOS Racisme avaient dénoncé des propos « racistes » et « machistes ». « Même RTL donne tribune à Eric Zemmour, Céline sans la plume, haineux et misogyne, pour déverser sa haine contre la ministre. », avait déploré le MRAP dans un communiqué dénonçant la campagne de haine visant Christiane Taubira.
Le chroniqueur a alors tenu à préciser, lundi 28 mai, que « quand j’attaque Taubira, c’est ni la femme que j’attaque, ni encore moins évidemment la femme noire que j’attaque. Je fais une analyse politique, idéologique, et les personnes ne sont pas en cause ». Il a même reçu le soutien de Marine Le Pen. Pour la présidente du Front national, « s’il est licencié, cela serait une grave atteinte au pluralisme des opinions dans les médias ». Un soutien de circonstance qui en dit long sur le degré d'appréciation de Mme Lepen au racisme ordinaire de Zemmour.
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Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) et SOS Racisme avaient dénoncé des propos « racistes » et « machistes ». « Même RTL donne tribune à Eric Zemmour, Céline sans la plume, haineux et misogyne, pour déverser sa haine contre la ministre. », avait déploré le MRAP dans un communiqué dénonçant la campagne de haine visant Christiane Taubira.
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