A l'approche des élections régionales appelées à se tenir le 14 février en Catalogne, en Espagne, le parti d’extrême droite Vox cible ouvertement les musulmans présents sur le territoire. Aussi, dans le cadre de sa campagne, la troisième force politique du pays, s’est mobilisé sur les réseaux en lançant le hashtag « Stop à l’islamisation » de la région.
Une campagne qui repose beaucoup sur la circulation de nombreuses fake news dont une savamment déconstruite par le média espagnol Maldita. « Non, rien ne prouve que les musulmans du Maroc vivent à 80 % de l'aide sociale. C'est un chiffre inventé », avait ainsi titré le site d'informations dans un article publié mardi 2 février. Dans une ligne politique anti-islam et anti-immigration, Vox accuse aussi musulmans et immigrés d’être impliqués dans des crimes commis en Catalogue et aux îles Canaries.
En réponse à ces attaques répétées, l'Union de la communauté islamique de Catalogne, la Fédération du conseil islamique et la Fédération islamique de Catalogne, les trois principales organisations représentatives des musulmanes de la province, ont saisi la justice pour « incitation à la haine », indique El Pais. Cette plainte vise en particulier une vidéo mêlant des images des attentats survenus en août 2017 à Barcelone et d'autres montrant, entre autres, la construction d’une mosquée et qui vient ainsi amalgamer islam et terrorisme.
Une telle vidéo, dans un contexte électoral, « vise à générer un climat de peur dans l'opinion publique (…) afin d’obtenir un plus grand nombre de voix, au prix de provoquer la stigmatisation des musulmans de Catalogne », affirment les plaignants.
Face aux discours haineux récurrents propagés par Vox, Twitter a suspendu fin janvier le compte du groupe politique pendant six jours, invoquant dans un communiqué une violation des règles interdisant les discours d'incitation à la haine. Le compte de Vox est de nouveau actif. Fondé en 2013, le parti est entré pour la première fois au Parlement après les élections générales de 2019.
Lire plus :
Après les attentats de Barcelone, l’Espagne veut ficher tous ses imams
Espagne : une mosquée de Ceuta visée par des coups de feu
Riay Tatary, une figure historique de l'islam en Espagne, mort du coronavirus
Une campagne qui repose beaucoup sur la circulation de nombreuses fake news dont une savamment déconstruite par le média espagnol Maldita. « Non, rien ne prouve que les musulmans du Maroc vivent à 80 % de l'aide sociale. C'est un chiffre inventé », avait ainsi titré le site d'informations dans un article publié mardi 2 février. Dans une ligne politique anti-islam et anti-immigration, Vox accuse aussi musulmans et immigrés d’être impliqués dans des crimes commis en Catalogue et aux îles Canaries.
En réponse à ces attaques répétées, l'Union de la communauté islamique de Catalogne, la Fédération du conseil islamique et la Fédération islamique de Catalogne, les trois principales organisations représentatives des musulmanes de la province, ont saisi la justice pour « incitation à la haine », indique El Pais. Cette plainte vise en particulier une vidéo mêlant des images des attentats survenus en août 2017 à Barcelone et d'autres montrant, entre autres, la construction d’une mosquée et qui vient ainsi amalgamer islam et terrorisme.
Une telle vidéo, dans un contexte électoral, « vise à générer un climat de peur dans l'opinion publique (…) afin d’obtenir un plus grand nombre de voix, au prix de provoquer la stigmatisation des musulmans de Catalogne », affirment les plaignants.
Face aux discours haineux récurrents propagés par Vox, Twitter a suspendu fin janvier le compte du groupe politique pendant six jours, invoquant dans un communiqué une violation des règles interdisant les discours d'incitation à la haine. Le compte de Vox est de nouveau actif. Fondé en 2013, le parti est entré pour la première fois au Parlement après les élections générales de 2019.
Lire plus :
Après les attentats de Barcelone, l’Espagne veut ficher tous ses imams
Espagne : une mosquée de Ceuta visée par des coups de feu
Riay Tatary, une figure historique de l'islam en Espagne, mort du coronavirus