Jan Morgan en est persuadée : les armes à feu ne sont dangereuses que lorsqu'elles sont aux mains de musulmans. Dans l’Arkansas, la propriétaire d’un stand de tir situé à Hot Springs a interdit l’accès de son établissement aux musulmans depuis le mois de septembre 2014, pour des raisons de « sécurité publique », explique-t-elle.
Pour déterminer qui est musulman et l'empêcher d'entrer dans son établissement, le Gun Cave Indoor Firing Range, Jan Morgan se base sur le nom des clients. « Il est question d’armes à feu mortelles. Je ne vais pas laisser un nazi tirer ici, pas plus qu’un membre du Klu Klux Klan », se justifie la propriétaire sur Fox News.
Elle a pris la décision de faire de son stand « une zone interdit aux musulmans » après que certains de ses clients aient été un jour « effrayés » par « la sonnerie Allah akbar » de deux hommes venus s'entraîner au tir dans son établissement. Ces derniers, « qui parlaient très peu anglais », regardaient constamment les caméras, détaille encore la propriétaire.
Jan Morgan déclare aussi se méfier des musulmans depuis le 11 septembre 2001 puis l’attentat au marathon de Boston en 2013. Selon elle, l’islam « leur commande de (la) tuer ». « 109 versets commandent la haine, le meurtre et la terreur », assène-t-elle comme une vérité sur son blog.
Elle dit comprendre que « tous les musulmans ne sont pas terroristes » mais, n'ayant « aucun moyen de discerner quels musulmans vont ou ne vont pas tuer au nom de leur religion », elle préfère donc interdire l’accès du Gun Cave Indoor Firing Range à tous les musulmans... ou plutôt ceux dont le nom sonne « musulman ». Un père et son fils originaire d'Asie du Sud-Est se sont plaints en janvier d'avoir été interdits d'entrée alors même qu'ils sont Hindous.
Pour déterminer qui est musulman et l'empêcher d'entrer dans son établissement, le Gun Cave Indoor Firing Range, Jan Morgan se base sur le nom des clients. « Il est question d’armes à feu mortelles. Je ne vais pas laisser un nazi tirer ici, pas plus qu’un membre du Klu Klux Klan », se justifie la propriétaire sur Fox News.
Elle a pris la décision de faire de son stand « une zone interdit aux musulmans » après que certains de ses clients aient été un jour « effrayés » par « la sonnerie Allah akbar » de deux hommes venus s'entraîner au tir dans son établissement. Ces derniers, « qui parlaient très peu anglais », regardaient constamment les caméras, détaille encore la propriétaire.
Jan Morgan déclare aussi se méfier des musulmans depuis le 11 septembre 2001 puis l’attentat au marathon de Boston en 2013. Selon elle, l’islam « leur commande de (la) tuer ». « 109 versets commandent la haine, le meurtre et la terreur », assène-t-elle comme une vérité sur son blog.
Elle dit comprendre que « tous les musulmans ne sont pas terroristes » mais, n'ayant « aucun moyen de discerner quels musulmans vont ou ne vont pas tuer au nom de leur religion », elle préfère donc interdire l’accès du Gun Cave Indoor Firing Range à tous les musulmans... ou plutôt ceux dont le nom sonne « musulman ». Un père et son fils originaire d'Asie du Sud-Est se sont plaints en janvier d'avoir été interdits d'entrée alors même qu'ils sont Hindous.
Apparence et religion, une double discrimination
Jan Morgan affirme que son stand de tir est un « club privé », et qu’elle est par conséquent légalement autorisée à refuser l’entrée de son établissement à qui elle veut. Sa décision a bien sûr suscité la controverse, et un tollé auprès des associations de défense des droits civils.
Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) a demandé au Département de la Justice de se pencher sur l’affaire et d’enquêter sur la propriétaire pour discrimination raciale et religieuse. De son côté, l’Union américaine des libertés civiles (ACLU) a demandé aux autorités fédérales d’ouvrir une enquête.
Pour l’heure, aucune plainte n’aurait encore été déposée mais la propriétaire prétend ne pas craindre les poursuites en justice. Elle affirme même avoir reçu des dons de clients pour faire face à d’éventuels frais de justice en rapport avec l’interdiction. Elle prétend en outre que son business a explosé et que sa clientèle a été multipliée par quatre depuis sa décision discriminatoire, certains clients venant même d’autres Etats. Son business boosté par l'islamophobie, Jan Morgan n'est pas prête à faire machine arrière.
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