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L’autodafé du Coran, organisé devant l’ambassade de Turquie à Stockholm, le 21 janvier par Rasmus Paludan, n’en finit pas d’engendrer des réactions en Suède, dernièrement du côté de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
C'est dans ce contexte que le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a reçu, dans la soirée du jeudi 2 février, des représentants de la communauté musulmane afin de discuter des attaques haineuses dont sont victimes les musulmans de Suède. Le chef du gouvernement a reçu cette délégation dans sa résidence officielle et a témoigné à cette occasion de son respect envers les religions. S’il a mis l’accent sur la liberté religieuse dans son pays et la nécessité de dialoguer avec les religions, Ulf Kristersson a néanmoins précisé qu’aucune loi « allant à l’encontre de la liberté d’expression ne sera adoptée » par la Suède.
Cité par Radio Suède Un représentant musulman de Malmö, l'imam Salahuddin Barakat, a appelé les autorités suédoises à adopter l'exemple de pays européens comme la Finlande voisines où les autodafés du Coran sont interdits sans pour autant mettre en péril la liberté d'expression garantie par la Constitution.
C'est dans ce contexte que le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a reçu, dans la soirée du jeudi 2 février, des représentants de la communauté musulmane afin de discuter des attaques haineuses dont sont victimes les musulmans de Suède. Le chef du gouvernement a reçu cette délégation dans sa résidence officielle et a témoigné à cette occasion de son respect envers les religions. S’il a mis l’accent sur la liberté religieuse dans son pays et la nécessité de dialoguer avec les religions, Ulf Kristersson a néanmoins précisé qu’aucune loi « allant à l’encontre de la liberté d’expression ne sera adoptée » par la Suède.
Cité par Radio Suède Un représentant musulman de Malmö, l'imam Salahuddin Barakat, a appelé les autorités suédoises à adopter l'exemple de pays européens comme la Finlande voisines où les autodafés du Coran sont interdits sans pour autant mettre en péril la liberté d'expression garantie par la Constitution.
Des protestations aux Pays-Bas
Aux Pays-Bas, des centaines de musulmans ont marché à La Haye, dimanche 5 février, pour protester contre les récentes profanations du Coran et contre l'islamophobie, selon l'agence turque Anadolu. La manifestation était organisée par la Fédération des organisations islamiques (FIO) et l’Association des organisations islamiques de l'agglomération de Haaglanden entourant La Haye, où un militant d'extrême droite a profané fin janvier un exemplaire du Coran. Rassemblés dans un parc, les protestataires ont chanté des slogans contre la désacralisation du livre saint des musulmans.
A cette occasion, Tahsin Cetinkaya, le président de la Fondation turque pour la culture islamique, a dénoncé la montée de l’islamophobie aux Pays-Bas, indiquant qu’elle avait atteint un « nouveau palier ». « Les musulmans, les mosquées et autres institutions islamiques (de ce pays, ndlr) ont enduré un certain nombre d’actes islamophobes ces dernières années », a-t-il déclaré. « Les responsables de ces actes sont encouragés par le silence des autorités officielles. Mais maintenant, ça suffit. Il faut arrêter d'en vouloir aux musulmans et à l’islam. Les musulmans qui vivent aux Pays-Bas font aussi partie de ce pays. »
A cette occasion, Tahsin Cetinkaya, le président de la Fondation turque pour la culture islamique, a dénoncé la montée de l’islamophobie aux Pays-Bas, indiquant qu’elle avait atteint un « nouveau palier ». « Les musulmans, les mosquées et autres institutions islamiques (de ce pays, ndlr) ont enduré un certain nombre d’actes islamophobes ces dernières années », a-t-il déclaré. « Les responsables de ces actes sont encouragés par le silence des autorités officielles. Mais maintenant, ça suffit. Il faut arrêter d'en vouloir aux musulmans et à l’islam. Les musulmans qui vivent aux Pays-Bas font aussi partie de ce pays. »
Un autodafé évité en Norvège, pas au Danemark
En Norvège, une manifestation devant l’ambassade turque à Oslo a été annulée par la police le 2 février, quelques heures après que le ministre turc des Affaires étrangères ait convoqué l’ambassadeur de ce pays. Un autodafé du Coran était prévu et le ministre turc a exigé que cet acte d’islamophobie soit empêché, rapporte Al Jazeera. De son côté, la police norvégienne a expliqué que brûler le Coran est considéré comme un acte politique légal en Norvège mais que l’interdiction a été prise pour des raisons de sécurité.
Rasmus Paludan, le leader du parti d’extrême droite Stram Kurs (Ligne dure), a continué ses actes de provocation, cette fois au Danemark dont il est un ressortissant. Fin janvier, il a brûlé au moins deux copies du Coran, une devant l'ambassade turque à Copenhague, l'autre quelques jours plus tard devant une mosquée de la capitale. Il a expliqué vouloir répéter cet acte chaque vendredi jusqu’à ce que la Suède soit acceptée au sein de l’Otan, alors que la Turquie se refuse à accepter l’intégration de la Suède dans l’Otan.
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