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Européennes : le compte à rebours a commencé

Rédigé par El abed Fatima | Mardi 1 Juin 2004 à 00:00

Les élections européennes intéressent beaucoup les partis de tout horizons. Vendredi soir, à la clôture du dépôt des candidatures, 41 partis avaient déposé 168 listes, soit une moyenne de 21 listes par circonscription. Chaque liste doit comprendre un nombre de candidats égal au double du nombre de sièges à pourvoir dans la circonscription, ce sont en tout 3 432 candidatures qui ont été déposées, pour 78 sièges à pourvoir pour le scrutin du 13 juin 2004.



Les élections européennes intéressent beaucoup les partis de tout horizons. Vendredi soir, à la clôture du dépôt des candidatures, 41 partis avaient déposé 168 listes, soit une moyenne de 21 listes par circonscription. Chaque liste doit comprendre un nombre de candidats égal au double du nombre de sièges à pourvoir dans la circonscription, ce sont en tout 3 432 candidatures qui ont été déposées, pour 78 sièges à pourvoir pour le scrutin du 13 juin 2004.

 

Le début d’une longue course au bulletin

 

Le nombre de députés à élire dans chaque circonscription se compose de la manière suivante   14 élus en Ile-de-France,  Nord : 12 élus ; Est : 10 élus ; Sud-Est : 13 élus ; Midi : 10 élus ; Grand Ouest : 10 élus ; Loire-Massif central : 6 élus ; outre-mer : 3 élus.

La campagne électorale officielle commence aujourd'hui et s'achèvera le vendredi 11 juin à minuit pour la campagne audiovisuelle et le samedi 12 juin à minuit pour les autres modes de campagne. La campagne audiovisuelle sera constituée par les émissions attribuées aux «partis et groupements politiques» sur les chaînes de télévision et stations de radio du service public, pendant la période de la campagne officielle.

 

Les partis et groupements représentés à l'Assemblée nationale et au Sénat se partageront une durée globale d'émission de deux heures et demie. Les autres partis et groupements auxquels se sont rattachées des listes de candidats dans au moins cinq circonscriptions se partageront une durée totale d'émission d'une heure, chacun ne pouvant disposer de plus de cinq minutes.

Reste également  à disposition comme moyen  l'affichage sur les panneaux mis en place au plus tard le 31 mai. L'apposition des affiches ne pourra avoir lieu après le jeudi 10 juin, sauf pour celles qui annoncent exclusivement la tenue d'une réunion électorale. Tout autre affichage est interdit depuis le 1er mars, c'est-à-dire pendant les trois mois qui précèdent le premier jour du mois de l'élection, de même que toute publicité électorale par voie de presse ou par communication audiovisuelle.

Toutes les listes qui auront obtenu au moins 3% des suffrages exprimés auront droit au remboursement par l'État des dépenses de campagne officielle (coût du papier, de l'impression des bulletins, affiches et circulaires, frais d'affichage).

Les partis et le gouvernement  s’organisent pour ce marathon

Le gouvernement a investi quelque  2,3 millions d'euros pour la communication au sujet des élections, pour ce qui concerne la France, 1,1 millions. En France, quelque 20 000 points d'affichage ont été retenus : lieux publics, gares, centres commerciaux, restaurants universitaires pour toucher les jeunes, etc. La série d'affiches réalisée veut convaincre que déposer un bulletin de vote dans l'urne le 13 juin a aussi des répercussions sur les préoccupations quotidiennes des gens : emploi, Sécurité sociale, sécurité alimentaire, environnement...Ce message sera relayé sur les radios, les télévisions, le cinéma et Internet par une série de spots réalisés pour les 25 pays membres. En France, il le sera aussi par les quotidiens de la presse régionale.

François Hollande, le premier secrétaire du Parti socialistes (PS), enchaînera Dijon, le 1er juin, Lille le lendemain, puis Limoges le 3 et Montpellier le 4 juin. Le président de l'UDF, François Bayrou, rentré de l'île de la Réunion, passera lui aussi par Strasbourg, jeudi, et Angers, vendredi.

François Rebsamen, député de Côte D’Or et responsable de la campagne du PS estime que la participation sera supérieure à celle de 1999. « Nos militants sont bien mobilisés. Mais il faut être deux pour faire campagne, explique le maire de Dijon, en accusant la droite de ne pas faire campagne. Certes, l'enjeu est plus difficile à expliquer, cela prend plus de temps. mais les Français vont encore nous surprendre »

 

Côté droite, Pierre Lequiller, député (UMP) des Yvelines et organisateur de la campagne pour le parti chiraquien, pense que la participation sera au rendez-vous ; « Dans les meetings, dit-il, il y a du monde, et beaucoup de gens intéressés. L'attitude de la France pendant la guerre en Irak, les attentats de Madrid ont revivifié le besoin d'Europe »