Depuis de très nombreuses années, des études épidémiologiques ont permis de souligner le risque cardiovasculaire associé à un excès de cholestérol. Au même titre que l’hypertension, le tabagisme ou la sédentarité, il fait partie des 'quatre bourreaux du cœur'. Un excès de cholestérol peut entraîner des lésions sur la paroi des artères, qui sont directement en contact avec le flux sanguin.
De l’athérome à la thrombose
Le cholestérol en excès se dépose sur les parois des artères notamment celles du cœur (artères coronaires), formant des plaques graisseuses qui s’épaississent au fil des années (athérosclérose). Les plaques réduisent leur calibre, rendent le passage du sang de plus en plus difficile et peuvent favoriser la formation d’un caillot (thrombose). Ce caillot peut boucher l’artère ou bien se détacher et obstruer un vaisseau plus petit.Quand le sang ne passe plus, les cellules, privées d’oxygène, meurent. C’est l’accident ischémique qui, selon l’artère obstruée, entraîne différentes situations d’urgence vitale.
Prévention et traitements
Venant en complément des avancées thérapeutiques, l'intérêt de la mise en place d'une prévention a été souligné par de nombreux organismes dont l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Hormis l'hérédité, le sexe et l'âge, les principaux facteurs de risque cardiovasculaire sont modifiables et sont donc ceux sur lesquels on peut agir : le tabagisme, l'hypertension artérielle, le cholestérol et, à un moindre degré, la sédentarité et le surpoids. Sur le plan de la chirurgie cardiaque, la recherche en cardiologie explore différentes pistes. Les dernières années ont été riches en perspectives thérapeutiques : chirurgie robotisée, assistance circulatoire, greffe cellulaire…
Outre les incroyables prouesses de la chirurgie cardiaque, toute une gamme de médicaments nouveaux est venue enrichir l'arsenal thérapeutique des cardiologues.