« Notre but, c’est de faire en sorte que cet évènement devienne le rendez-vous incontournable des quartiers. Qu’il serve de plateforme pour que l’on puisse envisager, mener des initiatives communes sur des problèmes communs comme l’éducation, le logement, les dynamiques culturelles… » martèle Tarek Kawtari, militant du MIB (Mouvement de l’ immigration et des banlieues) et président de l’association qui chapeaute ce deuxième Forum social des quartiers populaire (FSQP). C’est à Nanterre, une ville « marquée, historiquement par les luttes de l’immigration et des quartiers », « aux identités multiples » et « aujourd’hui menacée par la spéculation immobilière » de la zone d’affaires de la Défense, que se tiendra les 3, 4 et 5 octobre la deuxième édition du FSQP.
Si le premier rendez-vous, tenu en 2007 à Saint-Denis, a permis de montrer que le rassemblement pouvait être possible au-delà même des querelles entre associations, c’est qu’il y a une véritable urgence à agir. Les organisateurs entendent inscrire le mouvement, en formation, dans la durée : « Il est impératif de dépasser nos identités propres et de nous appuyer sur la diversité de nos histoires politiques, associatives, électorales, faites de revendications, de luttes et de participations » indique l’appel initiant ce forum. Objectif revendiqué : « faire émerger au niveau national, une pensée politique autonome sur les questions majeures de la société française en dehors des cadres idéologiques traditionnels des partis politiques ». La première édition, l’année dernière, avait rassemblé environ 3000 personnes venues témoigner sur les conditions de vie dans ces quartiers : logement, chômage, apartheid urbain, violence policière, éducation, engagement social et politique, histoire et mémoire, islam dans la cité : de l’engagement des musulmans au traitement fait à ces populations dans les quartiers.
Si le premier rendez-vous, tenu en 2007 à Saint-Denis, a permis de montrer que le rassemblement pouvait être possible au-delà même des querelles entre associations, c’est qu’il y a une véritable urgence à agir. Les organisateurs entendent inscrire le mouvement, en formation, dans la durée : « Il est impératif de dépasser nos identités propres et de nous appuyer sur la diversité de nos histoires politiques, associatives, électorales, faites de revendications, de luttes et de participations » indique l’appel initiant ce forum. Objectif revendiqué : « faire émerger au niveau national, une pensée politique autonome sur les questions majeures de la société française en dehors des cadres idéologiques traditionnels des partis politiques ». La première édition, l’année dernière, avait rassemblé environ 3000 personnes venues témoigner sur les conditions de vie dans ces quartiers : logement, chômage, apartheid urbain, violence policière, éducation, engagement social et politique, histoire et mémoire, islam dans la cité : de l’engagement des musulmans au traitement fait à ces populations dans les quartiers.
La place de l'islam à l'école
Parmi les nombreuses tables rondes prévues pendant ces trois jours, la question des relations entre les musulmans et l’institution scolaire sera posée par la FTCR (Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives), vendredi 3 octobre à 18h. « L’école "creuset d’intégration" selon le canon républicain rempli-t-elle encore le rôle supposé être le sien ? Ou plutôt ses rôles : la transmission d’un savoir émancipateur et ouvert- à toutes les cultures et l’apprentissage d’une citoyenneté sans exclusives. Il s’agit donc de s’interroger sur deux questions complémentaires : le fait religieux en général (et le fait musulman en particulier) ont-ils la place qu’ils méritent dans le cursus scolaire ? L’émergence des écoles privées musulmanes est-elle la réponse adéquate pour pallier ce manque ? » s’interroge l’association. Et, le débat promet d’être animé, car la loi de mars 2004 sur les signes religieux a marqué les esprits et les histoires personnelles. Cette rencontre est « une première tentative de retour sur cette question. Mais il n’y a pas que la loi, c’est aussi la place de l’Islam à l’école. L’intérêt c’est de dépassionner le débat pour sortir avec des pistes de travail, et proposer un contenu à cette école publique » confie Mohamed Ben Saïd, responsable de cette table ronde.
Trois autres grands débats seront organisés sur la concurrence des identités, le rapport entre les militants des quartiers et les forces de gauche ainsi que la forme politique à donner à cette dynamique. Une cinquantaine d’associations et de collectifs, dont AC le Feu de Clichy sous-bois, Bouge qui Bouge de Dammarie lès lys, Motivé-e-s de Toulouse, Al Houda de Rennes, Droit au Logement, la Confédération paysanne, le MRAP ou le Collectif des sans papiers 59 ; des associations de lutte pour les droits des femmes comme l’Association des femmes des Francs-Moisins de Saint-Denis ou le Collectif féministe pour l’Egalité entre autres, sont parties prenantes de ce 2ème FSQP qui s’organise cette année autour d’espaces thématiques. Une centaine d’autres organisations participeront au forum.
Trois autres grands débats seront organisés sur la concurrence des identités, le rapport entre les militants des quartiers et les forces de gauche ainsi que la forme politique à donner à cette dynamique. Une cinquantaine d’associations et de collectifs, dont AC le Feu de Clichy sous-bois, Bouge qui Bouge de Dammarie lès lys, Motivé-e-s de Toulouse, Al Houda de Rennes, Droit au Logement, la Confédération paysanne, le MRAP ou le Collectif des sans papiers 59 ; des associations de lutte pour les droits des femmes comme l’Association des femmes des Francs-Moisins de Saint-Denis ou le Collectif féministe pour l’Egalité entre autres, sont parties prenantes de ce 2ème FSQP qui s’organise cette année autour d’espaces thématiques. Une centaine d’autres organisations participeront au forum.
Les 3, 4 et 5 octobre 2008
Stade Jean Guimier-Parc André Malraux
RER A-Nanterre-Préfecture
fsqp.free.fr
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RER A-Nanterre-Préfecture
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