« Nous sommes débordés par une deuxième vague qui sera sans doute plus dure et meurtrière que la première. » Face à une grave progression du Covid-19 en France, Emmanuel Macron a décidé, mercredi 28 octobre, d’instaurer de nouveau un confinement national – à l’exception des territoires ultramarins où la situation sera gérée au cas par cas – à partir du vendredi 30 octobre et « a minima jusqu'au 1er décembre ».
Deux semaines après la mise en œuvre d’un couvre-feu dans plusieurs départements qui n'a pas porté ses fruits, le chef de l’Etat a fait le choix de durcir les mesures sanitaires pour endiguer la propagation du coronavirus. « Le virus circule à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas anticipées. (…) A la différence de la première vague, l'ensemble des régions se trouvent aujourd'hui au seuil d'alerte », a-t-il fait savoir pour justifier sa décision.
Deux semaines après la mise en œuvre d’un couvre-feu dans plusieurs départements qui n'a pas porté ses fruits, le chef de l’Etat a fait le choix de durcir les mesures sanitaires pour endiguer la propagation du coronavirus. « Le virus circule à une vitesse que même les prévisions les plus pessimistes n'avaient pas anticipées. (…) A la différence de la première vague, l'ensemble des régions se trouvent aujourd'hui au seuil d'alerte », a-t-il fait savoir pour justifier sa décision.
Les grandes lignes des mesures
Qui dit confinement dit restriction des libertés. Comme au premier confinement instauré au printemps dernier, les bars, les restaurants et les commerces jugés non-essentiels vont être fermés tandis que le télétravail est appelé à être généralisé. « Une prise en charge jusqu’à 10 000 euros par mois des pertes des entreprises fermées administrativement » a été annoncé par Emmanuel Macron.
Les seules sorties autorisées seront pour « se rendre au travail, à un rendez-vous médical, porter assistance, faire ses courses ou prendre l'air », a-t-il signifié. Dans ces cas, les personnes devront être munies d’une attestation de déplacement. Aucun rassemblement public ne sera autorisé tandis que « les réunions privées sont exclues ».
Si les universités vont devoir garder portes closes, ce ne sera pas le cas des crèches, écoles, collèges et lycées qui resteront ouverts « avec des protocoles sanitaires renforcés ». « Nos enfants ne sauraient être durablement privés d'éducation, de contact avec le système scolaire », a affirmé Emmanuel Macron.
Les visites dans les Ehpad et les maisons de retraite seront également autorisées « dans le strict respect des règles sanitaires » afin d’éviter l’isolement des personnes âgées et ses conséquences néfastes pour leur santé.
Les déplacements d'une région à une autre seront, quant à eux, interdits. « Il y aura une tolérance durant ce week-end (du 31 octobre, au retour des vacances de la Toussaint, ndlr) pour que chacune et chacun puisse revenir de son lieu de vacances, pour que les familles puissent s'organiser ». Les frontières européennes vont rester ouvertes tandis que les frontières extérieures vont être fermées « sauf exception ».
Les mesures vont être détaillées, jeudi 29 octobre, par le gouvernement mais les grandes lignes sont d'ores et déjà posées. En date du mercredi 28 octobre, plus de 35 500 personnes sont décédées des suites du Covid-19.
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Les seules sorties autorisées seront pour « se rendre au travail, à un rendez-vous médical, porter assistance, faire ses courses ou prendre l'air », a-t-il signifié. Dans ces cas, les personnes devront être munies d’une attestation de déplacement. Aucun rassemblement public ne sera autorisé tandis que « les réunions privées sont exclues ».
Si les universités vont devoir garder portes closes, ce ne sera pas le cas des crèches, écoles, collèges et lycées qui resteront ouverts « avec des protocoles sanitaires renforcés ». « Nos enfants ne sauraient être durablement privés d'éducation, de contact avec le système scolaire », a affirmé Emmanuel Macron.
Les visites dans les Ehpad et les maisons de retraite seront également autorisées « dans le strict respect des règles sanitaires » afin d’éviter l’isolement des personnes âgées et ses conséquences néfastes pour leur santé.
Les déplacements d'une région à une autre seront, quant à eux, interdits. « Il y aura une tolérance durant ce week-end (du 31 octobre, au retour des vacances de la Toussaint, ndlr) pour que chacune et chacun puisse revenir de son lieu de vacances, pour que les familles puissent s'organiser ». Les frontières européennes vont rester ouvertes tandis que les frontières extérieures vont être fermées « sauf exception ».
Les mesures vont être détaillées, jeudi 29 octobre, par le gouvernement mais les grandes lignes sont d'ores et déjà posées. En date du mercredi 28 octobre, plus de 35 500 personnes sont décédées des suites du Covid-19.
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