Fadela Amara a passé deux jours à Dreux. Sa visite a débuté jeudi 05 par une tournée dans les différents quartiers. Son déplacement s’est achevé vendredi 06, au Palais des expositions, avec la deuxième édition « Espoir Banlieue » faisant suite au premier rendez-vous qui s’était déroulé en janvier 2008 à Vaulx-en-Velin.
Le vendredi 06 devait être la journée phare de la visite de Fadela Amara. Mais la journée articulée autour de deux tables rondes animées par Marc-Olivier Fogiel et Marijosé Alié puis son discours en guise de clôture, n’a pas rencontré le succès escompté. En effet, le nombre de participants attendus par les organisateurs était loin d’être atteint. Les responsables de cet événement attendaient « 2 500 participants environ ». Seuls quelques mille invités ont répondu présents.
Cependant, certains sont venus, en autocars, de différentes régions de France et parcouru plus de 400 km pour venir assister et surtout exprimer leurs difficultés, leurs expériences et leurs attentes de la politique de la ville.
Le vendredi 06 devait être la journée phare de la visite de Fadela Amara. Mais la journée articulée autour de deux tables rondes animées par Marc-Olivier Fogiel et Marijosé Alié puis son discours en guise de clôture, n’a pas rencontré le succès escompté. En effet, le nombre de participants attendus par les organisateurs était loin d’être atteint. Les responsables de cet événement attendaient « 2 500 participants environ ». Seuls quelques mille invités ont répondu présents.
Cependant, certains sont venus, en autocars, de différentes régions de France et parcouru plus de 400 km pour venir assister et surtout exprimer leurs difficultés, leurs expériences et leurs attentes de la politique de la ville.
Deux tables rondes : bilan, recueil de propositions et échanges avec la salle
La secrétaire d’Etat à la ville, Fadela Amara et Gérard Hamel, député-maire de Dreux
Pas de nouveauté dans les thèmes abordés au cours de ces tables rondes. Il a été question de la « vie du quartier : rénovation urbaine et cadre de vie » puis des « Habitants des quartiers » en évoquant « l’éducation, l’emploi, la santé, la promotion de la diversité ». Les intervenants : acteurs du monde associatif, de l’éducation nationale, des entreprises, des collectivités locales, etc. ont été interpelés tour à tour par les animateurs puis par le public. Les questions et les témoignages fusaient de toute part.
Deux tendances se sont dégagées au travers de ces prises de parole. L’une valorisant les « quartiers populaires, qui pourraient devenir, selon Fadela Amara, un vivier des compétences et des élites de demain », l’autre se situant comme victime.
Certains ont dénoncé le traitement médiatique concernant les banlieues. Un membre de l’association au-delà des mots déplorait que « les banlieues et leurs habitants soient stigmatisés » et ajoutait que « les quartiers ne sont jamais mis en valeur ». « Ce sont toujours ceux qui brûlent qui sont montrés par les médias alors que des talents existent dans les quartiers ». « Il y a plus de réussite que d’échec » ajoutait, depuis la tribune, Geneviève Piniau, proviseure du Lycée Doisneau de Corbeil- Essonnes. « Beaucoup de jeunes suivent des études à l’université » témoignait Kamel, étudiant et membre de l’association Synergie. Il n’a pas manqué de rappeler, également, la difficulté de trouver un travail à la hauteur des diplômes « bac plus 5 ». Un autre jeune homme, animateur d’un atelier d’écriture, disait avec force qu’« il faut arrêter de se rabaisser. Il faut cesser de dire que les jeunes ne savent pas s’exprimer. Il faut juste que les moyens soient à la hauteur des ambitions des enfants des quartiers ».
Tandis que d’autres ont, eux-mêmes, présenté les jeunes des quartiers sous un mauvais jour : comme, selon cet acteur associatif d’environ 25 ans, « ils n’ont pas plus de 300 mots pour s’exprimer alors comment se présenter à un entretien d’embauche » ? De nombreuse femmes âgées entre 25 et 30 ans, actives dans leur quartier, prennent la parole. Après avoir annoncé leur appartenance à l’association Ni pute ni soumise, elles ont dénoncé « la violence faite aux femmes dans les banlieues ». Dénonciation qui n’a pas manqué de susciter agacement et passion dans l’assistance. La question de la femme a été abordée par la secrétaire d’Etat à la politique de la ville dans son discours. Elle a insisté sur la situation des femmes et dit « combien la condition et l’émancipation des femmes sont importantes » pour elle.
Deux tendances se sont dégagées au travers de ces prises de parole. L’une valorisant les « quartiers populaires, qui pourraient devenir, selon Fadela Amara, un vivier des compétences et des élites de demain », l’autre se situant comme victime.
Certains ont dénoncé le traitement médiatique concernant les banlieues. Un membre de l’association au-delà des mots déplorait que « les banlieues et leurs habitants soient stigmatisés » et ajoutait que « les quartiers ne sont jamais mis en valeur ». « Ce sont toujours ceux qui brûlent qui sont montrés par les médias alors que des talents existent dans les quartiers ». « Il y a plus de réussite que d’échec » ajoutait, depuis la tribune, Geneviève Piniau, proviseure du Lycée Doisneau de Corbeil- Essonnes. « Beaucoup de jeunes suivent des études à l’université » témoignait Kamel, étudiant et membre de l’association Synergie. Il n’a pas manqué de rappeler, également, la difficulté de trouver un travail à la hauteur des diplômes « bac plus 5 ». Un autre jeune homme, animateur d’un atelier d’écriture, disait avec force qu’« il faut arrêter de se rabaisser. Il faut cesser de dire que les jeunes ne savent pas s’exprimer. Il faut juste que les moyens soient à la hauteur des ambitions des enfants des quartiers ».
Tandis que d’autres ont, eux-mêmes, présenté les jeunes des quartiers sous un mauvais jour : comme, selon cet acteur associatif d’environ 25 ans, « ils n’ont pas plus de 300 mots pour s’exprimer alors comment se présenter à un entretien d’embauche » ? De nombreuse femmes âgées entre 25 et 30 ans, actives dans leur quartier, prennent la parole. Après avoir annoncé leur appartenance à l’association Ni pute ni soumise, elles ont dénoncé « la violence faite aux femmes dans les banlieues ». Dénonciation qui n’a pas manqué de susciter agacement et passion dans l’assistance. La question de la femme a été abordée par la secrétaire d’Etat à la politique de la ville dans son discours. Elle a insisté sur la situation des femmes et dit « combien la condition et l’émancipation des femmes sont importantes » pour elle.
Inspiration des expériences méditerranéennes
Pour cette journée, des délégations venues d’Algérie, du Maroc, d’Italie ont, également, fait le déplacement. M. Abdelkrim Abibat, représentant de l’Organisation nationale des associations pour la sauvegarde de la jeunesse en Algérie, a exposé son expérience associative. La secrétaire d’Etat à la ville n’a pas manqué de souligner son intérêt pour l’idée du parlement des associations mis en place à Alger par M. A. Abibat. Ce regard sur l’autre rive de la Méditerranée annonce déjà la troisième édition qui serait « euroméditéranéenne ».
A suivre.
A suivre.