Extrait du film When I Saw you d'Annemarie Jacir
Toronto Palestine Film Festival au Canada, Boston Palestine Film Festival aux Etats-Unis, Palestine Film Festival en Australie, Palestine Film Foundation en Grande-Bretagne... Des festivals professionnels dédiés au cinéma palestinien existent avec succès depuis de nombreux années à travers le monde. Ce n'était qu'une question de temps pour qu'une initiative culturelle du genre jaillisse en France. Elle prend le nom du Festival Ciné-Palestine dont la première édition se tient du 29 mai au 7 juin à Paris et en Seine-Saint-Denis.
Par son caractère inédit, le festival, initié par un groupe d’amateurs du cinéma palestinien, a reçu le soutien des grandes personnalités de la profession. On retrouve ainsi les réalisateurs britanniques Ken Loach et Mike Leigh, le producteur et scénariste français Robert Guédiguian, les réalisateurs israéliens Eyal Sivan et Simone Bitton ainsi que les réalisateurs palestiniens Elia Suleiman et Annemarie Jacir, tous engagés à travers leurs actions et travaux pour une paix juste et durable au Proche-Orient. L'ex-footballeur Eric Cantona est également un parrain de l'initiative.
Par son caractère inédit, le festival, initié par un groupe d’amateurs du cinéma palestinien, a reçu le soutien des grandes personnalités de la profession. On retrouve ainsi les réalisateurs britanniques Ken Loach et Mike Leigh, le producteur et scénariste français Robert Guédiguian, les réalisateurs israéliens Eyal Sivan et Simone Bitton ainsi que les réalisateurs palestiniens Elia Suleiman et Annemarie Jacir, tous engagés à travers leurs actions et travaux pour une paix juste et durable au Proche-Orient. L'ex-footballeur Eric Cantona est également un parrain de l'initiative.
Un autre regard de la Palestine
Extrait de "La Belle Promise" de Suha Arraf.
A l’instar de nombreux festivals de cinéma, le Festival Ciné-Palestine entend promouvoir la richesse d’un cinéma contemporain à travers des œuvres d’une grande qualité, avec l'ambition d’offrir un autre regard sur la situation sociale du pays en allant au delà des stéréotypes.
Car si les réalités vécues par le peuple palestinien sont différentes des nôtres, les cinéastes s'attachent à diffuser l’image d’une population qui vit et évolue dans des histoires universelles tout à fait singulières. L’exil, l’espoir, la liberté, l’identité, les rencontres impossibles ou encore la réduction de l’espace de vie… Autant de thèmes abordés avec sincérité, dérision ou légèreté pour raconter des situations souvent difficiles, affirme le comité d'organisation du FCP.
« Le FCP n’est pas une rétrospective ou une tentative de démonstration exhaustive du large panel artistique que représente le cinéma palestinien, tributaire de dynamiques historiques à travers lesquelles il a évolué. Il fait plutôt le pari de mettre un coup de projecteur sur une nouvelle génération de cinéastes palestinien-ne-s, qui fait preuve d'une créativité foisonnante », expliquent les initiateurs, qui ont fondé l'Association pour le Festival du film palestinien pour porter le projet. « Le Festival sera un lieu de découvertes, de rencontres et de synergies, et pourra, en outre, permettre d’ouvrir des perspectives aux participants, pour leurs projets artistiques et professionnels », ajoutent-ils.
Car si les réalités vécues par le peuple palestinien sont différentes des nôtres, les cinéastes s'attachent à diffuser l’image d’une population qui vit et évolue dans des histoires universelles tout à fait singulières. L’exil, l’espoir, la liberté, l’identité, les rencontres impossibles ou encore la réduction de l’espace de vie… Autant de thèmes abordés avec sincérité, dérision ou légèreté pour raconter des situations souvent difficiles, affirme le comité d'organisation du FCP.
« Le FCP n’est pas une rétrospective ou une tentative de démonstration exhaustive du large panel artistique que représente le cinéma palestinien, tributaire de dynamiques historiques à travers lesquelles il a évolué. Il fait plutôt le pari de mettre un coup de projecteur sur une nouvelle génération de cinéastes palestinien-ne-s, qui fait preuve d'une créativité foisonnante », expliquent les initiateurs, qui ont fondé l'Association pour le Festival du film palestinien pour porter le projet. « Le Festival sera un lieu de découvertes, de rencontres et de synergies, et pourra, en outre, permettre d’ouvrir des perspectives aux participants, pour leurs projets artistiques et professionnels », ajoutent-ils.
Une programmation riche en découvertes
Extrait du film Omar de Hany Abu-Assad.
Basée sur des registres cinématographiques variés, la programmation se partage entre documentaires et fictions (26 au total), dont de nombreux films inédits comme Les 18 fugitives d'Amer Shomali, ou comment l’armée la plus puissante du Moyen-Orient a traqué sans succès un troupeau de 18 vaches lors de la première Intifada.
Inédits aussi, La Belle Promise de Suha Arraf, qui raconte l'histoire de trois sœurs issues de l’aristocratie chrétienne qui ont perdu leur terre et leur statut social après la guerre des Six Jours de 1967, et When I Saw You d'Annemarie Jacir, réalisatrice d’un autre film présenté au festival Le sel de la mer. Celui-ci met en scène Soraya, une jeune femme de 28 ans, née et élevée à Brooklyn qui décide de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille est expulsée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l’argent de ses grands-parents gelé sur un compte à Jaffa mais se heurte au refus de la banque. Sa route croise alors celle d’Emad, un jeune Palestinien qui, au contraire d’elle, ne souhaite qu’une chose : partir pour toujours…
Voir Gaza avec un œil féminin, c'est ce à quoi les téléspectateurs sont invités avec le documentaire Diaries, de la Palestinienne May Odeh, qui a donné la parole à trois jeunes femmes vivant dans l'enclave palestinienne et qui font face à un double siège : celui de l’occupation israélienne, et celui du pouvoir religieux qui impacte chaque jour un peu plus leur vie.
Egalement à l’affiche, Omar, de Hany Abu-Assad, qui raconte l’histoire d’un jeune homme vivant en Cisjordanie, habitué à franchir quotidiennement le mur qui le sépare de Naïda et de ses deux amis d’enfance, Tarek et Amjad. Un film à grand suspense qui lui a valu le prix spécial de la section Un certain regard au Festival de Cannes 2013.
Tout au long du festival, les protagonistes du cinéma palestinien seront présents et participeront aux débats, aux rencontres et à la vie de cette belle initiative qui promet.
Inédits aussi, La Belle Promise de Suha Arraf, qui raconte l'histoire de trois sœurs issues de l’aristocratie chrétienne qui ont perdu leur terre et leur statut social après la guerre des Six Jours de 1967, et When I Saw You d'Annemarie Jacir, réalisatrice d’un autre film présenté au festival Le sel de la mer. Celui-ci met en scène Soraya, une jeune femme de 28 ans, née et élevée à Brooklyn qui décide de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille est expulsée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l’argent de ses grands-parents gelé sur un compte à Jaffa mais se heurte au refus de la banque. Sa route croise alors celle d’Emad, un jeune Palestinien qui, au contraire d’elle, ne souhaite qu’une chose : partir pour toujours…
Voir Gaza avec un œil féminin, c'est ce à quoi les téléspectateurs sont invités avec le documentaire Diaries, de la Palestinienne May Odeh, qui a donné la parole à trois jeunes femmes vivant dans l'enclave palestinienne et qui font face à un double siège : celui de l’occupation israélienne, et celui du pouvoir religieux qui impacte chaque jour un peu plus leur vie.
Egalement à l’affiche, Omar, de Hany Abu-Assad, qui raconte l’histoire d’un jeune homme vivant en Cisjordanie, habitué à franchir quotidiennement le mur qui le sépare de Naïda et de ses deux amis d’enfance, Tarek et Amjad. Un film à grand suspense qui lui a valu le prix spécial de la section Un certain regard au Festival de Cannes 2013.
Tout au long du festival, les protagonistes du cinéma palestinien seront présents et participeront aux débats, aux rencontres et à la vie de cette belle initiative qui promet.
Festival Ciné-Palestine, du 29 mai au 7 juin 2015
Du 29 mai au 1er Juin au Cinéma Les 3 Luxembourg, Paris
Du 2 au 5 juin à l'université Paris 8, Saint-Denis
Du 6 au 7 juin au cinéma Le Studio, Aubervilliers
Site officiel du Festival Ciné-Palestine
Programme complet du FCP ici
Du 29 mai au 1er Juin au Cinéma Les 3 Luxembourg, Paris
Du 2 au 5 juin à l'université Paris 8, Saint-Denis
Du 6 au 7 juin au cinéma Le Studio, Aubervilliers
Site officiel du Festival Ciné-Palestine
Programme complet du FCP ici
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