Rien ne va plus au sein de l’UMP. Après le scrutin électoral, dimanche 18 novembre, visant à désigner le président de l'UMP, la cacophonie et les tensions sont à leur maximum. En effet, dans la soirée, les deux candidats, Jean-François Copé et François Fillon, ont chacun revendiqué leur victoire.
Jean-François Copé est le premier à l'avoir fait. Le secrétaire général de l'UMP et député-maire de Meaux, a revendiqué 1 000 voix d'avance sur son rival. « Les militants et les militants de l'UMP viennent aujourd'hui de m'accorder la majorité de leur suffrages et ainsi de m'élire comme président de l'UMP », a-t-il déclaré fièrement.
Une quinzaine de minutes, plus tard, c’est au tour de François Fillon d’annoncer sa victoire « avec 224 voix » d'avance. L’ancien Premier ministre est venu ainsi contester la déclaration de M. Copé tout en précisant que les résultats définitifs n’étaient pas encore connus. « Je ne lâcherai rien », a-t-il martelé.
Impossible de savoir pour l’heure qui a remporté l’élection mais le scrutin a été visiblement très serré. C’est à présent à la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE), la commission chargée de contrôler l'élection à la présidence de l'UMP, de trancher. Elle a repris le comptage des voix lundi 19 novembre à 10h, après l’avoir interrompu la nuit.
Cette élection, qui permettait aux seuls adhérents de l’UMP de désigner leur chef, est un vrai échec. D’autant plus que le scrutin est entaché de plusieurs soupçons de fraudes. Dans l’après-midi du vote déjà, les partisans de Jean-François Copé avaient prévenu des cas suspects dans des bureaux de vote de Nice, où le nombre de vote dans l’urne était mystérieusement beaucoup plus supérieur au nombre de signatures sur la liste d'émargement.
D’autres fraudes ont été signalées par le camp Copé dans le 2e bureau de vote du XVIe arrondissement de Paris. Jean-François Copé, en personne, a accusé le camp rival de « bourrage d'urnes ». Ces opposants font également part de cas de fraudes dans les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne et à Boulogne.
Les deux camps se déchirent clairement. En 2008, les tensions avaient été identiques au PS, lors de l’élection du premier secrétaire du parti. Finalement, après un nouveau comptage des voix, Martine Aubry avait été déclarée gagnante face à Ségolène Royal avec un écart de seulement 42 voix.
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Une quinzaine de minutes, plus tard, c’est au tour de François Fillon d’annoncer sa victoire « avec 224 voix » d'avance. L’ancien Premier ministre est venu ainsi contester la déclaration de M. Copé tout en précisant que les résultats définitifs n’étaient pas encore connus. « Je ne lâcherai rien », a-t-il martelé.
Impossible de savoir pour l’heure qui a remporté l’élection mais le scrutin a été visiblement très serré. C’est à présent à la Commission d'organisation et de contrôle des opérations électorales (COCOE), la commission chargée de contrôler l'élection à la présidence de l'UMP, de trancher. Elle a repris le comptage des voix lundi 19 novembre à 10h, après l’avoir interrompu la nuit.
Cette élection, qui permettait aux seuls adhérents de l’UMP de désigner leur chef, est un vrai échec. D’autant plus que le scrutin est entaché de plusieurs soupçons de fraudes. Dans l’après-midi du vote déjà, les partisans de Jean-François Copé avaient prévenu des cas suspects dans des bureaux de vote de Nice, où le nombre de vote dans l’urne était mystérieusement beaucoup plus supérieur au nombre de signatures sur la liste d'émargement.
D’autres fraudes ont été signalées par le camp Copé dans le 2e bureau de vote du XVIe arrondissement de Paris. Jean-François Copé, en personne, a accusé le camp rival de « bourrage d'urnes ». Ces opposants font également part de cas de fraudes dans les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne et à Boulogne.
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