La Conférence mondiale de la finance islamique (WBIC), qui se réunit chaque année à Barhein depuis 17 ans, a désormais une petite sœur en Asie.
Les lundi 14 et mardi 15 juin, Singapour a accueilli la première édition, sur le thème « A la recherche de nouveaux horizons de croissance ». Ce sommet asiatique de la Conférence mondiale de la finance islamique a rassemblé plus de 350 décideurs, de 170 groupes internationaux, dont de nombreuses société du Golfe persique, mais aussi la banque française BNP Paribas, le cabinet de conseil Ernst & Young, ou encore la banque américaine JP Morgan.
Ce sommet était organisé par Mega, la société leader du marché de l'information d'affaires, spécialisée dans la finance islamique, et par l’autorité monétaire de Singapour. L’événement s'est voulu être une plateforme visible, qui permette aux acteurs de la finance mondiale de s’informer et d’échanger leurs expériences en matière de finance islamique. Ils ont notamment abordé la question des opportunités sur le marché asiatique, les interprétations de la sharia dans ce contexte, les produits innovants, et la construction de ponts d’investissement entre l’Asie et le Moyen-Orient.
Le marché de la finance islamique au niveau mondial est aujourd’hui estimé à plus de 8 000 milliards d’euros par l’agence de notation américaine Standart & Poor’s, du fait d’une croissance soutenue au cours de la dernière décennie. Selon la même source, l’Asie a confirmé en 2009 sa place de leader dans l’émission de sukuk, les obligations islamiques conformes aux principes de la sharia (titres d’investissement, dont le capital et la rémunération sont indexés sur la performance d’actifs réels détenus par un émetteur).
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Une banque française projette d'émettre un sukuk de E1 milliard
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Ce sommet était organisé par Mega, la société leader du marché de l'information d'affaires, spécialisée dans la finance islamique, et par l’autorité monétaire de Singapour. L’événement s'est voulu être une plateforme visible, qui permette aux acteurs de la finance mondiale de s’informer et d’échanger leurs expériences en matière de finance islamique. Ils ont notamment abordé la question des opportunités sur le marché asiatique, les interprétations de la sharia dans ce contexte, les produits innovants, et la construction de ponts d’investissement entre l’Asie et le Moyen-Orient.
Le marché de la finance islamique au niveau mondial est aujourd’hui estimé à plus de 8 000 milliards d’euros par l’agence de notation américaine Standart & Poor’s, du fait d’une croissance soutenue au cours de la dernière décennie. Selon la même source, l’Asie a confirmé en 2009 sa place de leader dans l’émission de sukuk, les obligations islamiques conformes aux principes de la sharia (titres d’investissement, dont le capital et la rémunération sont indexés sur la performance d’actifs réels détenus par un émetteur).
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