La France prête à assurer le commandement de la Finul jusqu'en février
La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie
La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie, a affirmé mercredi que la France serait prête à assurer le "commandement" de la Finul élargie jusqu'en février prochain.
La ministre a déclaré sur France 2 que "La France est dans la Finul actuelle depuis 1978 et nous en assurons aujourd'hui le commandement".
"Nous allons continuer d'assurer ce commandement, nous sommes prêts à le faire jusqu'au mois de février prochain, y compris pour la Finul élargie", a ajouté Mme Alliot-Marie.
Février est le terme prévu du mandat du général français Alain Pellegrini à la tête de la force d'interposition de l'ONU, a-t-on rappelé au ministère de la Défense.
La ministre a déclaré sur France 2 que "La France est dans la Finul actuelle depuis 1978 et nous en assurons aujourd'hui le commandement".
"Nous allons continuer d'assurer ce commandement, nous sommes prêts à le faire jusqu'au mois de février prochain, y compris pour la Finul élargie", a ajouté Mme Alliot-Marie.
Février est le terme prévu du mandat du général français Alain Pellegrini à la tête de la force d'interposition de l'ONU, a-t-on rappelé au ministère de la Défense.
Le mandat de l'ONU est quelque chose de flou
Interrogée sur les effectifs que la France serait prête à envoyer au sud Liban pour renforcer une Finul élargie, la ministre a refusé de répondre: "la question aujourd'hui, ce n'est pas combien et quand. C'est pour quoi faire et comment".
"Quand on envoie une force sans que sa mission soit très précise, sans que ses moyens soient adaptés et soient suffisamment importants, cela peut se transformer en catastrophe, y compris pour les militaires que nous envoyons", a-t-elle prévenu.
Or, selon elle, le mandat de l'ONU au sud Liban est "quelque chose de flou", il "doit être décomposé en missions, en règles de commandements, en règles d'interventions, en capacité juridique et matérielle".
"Quand on envoie une force sans que sa mission soit très précise, sans que ses moyens soient adaptés et soient suffisamment importants, cela peut se transformer en catastrophe, y compris pour les militaires que nous envoyons", a-t-elle prévenu.
Or, selon elle, le mandat de l'ONU au sud Liban est "quelque chose de flou", il "doit être décomposé en missions, en règles de commandements, en règles d'interventions, en capacité juridique et matérielle".
Il est indispensable qu'il y ait le maximum de pays européens et de représentants de pays musulmans
Par ailleurs, selon elle, "il est indispensable qu'il y ait le maximum de pays européens et de représentants de pays musulmans" qui participent à cette Finul élargie. "Il ne faut qu'à aucun moment on puisse avoir l'impression que cette action va être celle du monde occidental contre le monde musulman", a argué la ministre.
Parmi les pays qui ont donné leur "accord de principe" pour prendre part à la Finul, la ministre a cité la Malaisie, l'Indonésie, Brunei et l'Australie. Selon elle, la Turquie "envisageait" aussi d'y participer, "ce qui serait une très bonne chose".
Quarante-neuf pays doivent participer jeudi à une réunion avec les experts de l'Onu destinée à préciser les termes d'engagement de la future force de l'Onu au Liban, avant que certains d'entre eux décident de lui fournir des contingents, a-t-on appris mercredi de source onusienne.
Selon des sources françaises, Paris pourrait fournir entre 2.000 et 4.000 hommes.
Parmi les pays qui ont donné leur "accord de principe" pour prendre part à la Finul, la ministre a cité la Malaisie, l'Indonésie, Brunei et l'Australie. Selon elle, la Turquie "envisageait" aussi d'y participer, "ce qui serait une très bonne chose".
Quarante-neuf pays doivent participer jeudi à une réunion avec les experts de l'Onu destinée à préciser les termes d'engagement de la future force de l'Onu au Liban, avant que certains d'entre eux décident de lui fournir des contingents, a-t-on appris mercredi de source onusienne.
Selon des sources françaises, Paris pourrait fournir entre 2.000 et 4.000 hommes.
L'armée libanaise a franchi le fleuve Litani
L'armée libanaise
De son côté, l'armée libanaise a franchi aujourd'hui le fleuve Litani pour commencer à se déployer dans le Sud-Liban.
Des dizaines de camions, de véhicules blindés de transport de troupes et de jeeps ont franchi dans la matinée le pont de Khardali enjambant le fleuve Litani situé à une vingtaine de km au nord de la frontière libano-israélienne, ont rapporté les envoyés spéciaux de l'agence Reuters.
Auparavant, des convois militaires avaient traversé la ville de Nabatieh avant de franchir ce cours d'eau et de prendre position dans les anciens bastions du Hezbollah aux côtés des quelque 2.000 casques bleus de la Finul ancienne formule.
Parallèlement, les forces israéliennes se retirent progressivement du pays du Cèdre.
La veille, le gouvernement libanais, avait décidé de déployer 15.000 soldats entre le Litani et la "ligne bleue", qui délimite la frontière entre le Liban et l'Etat juif.
Des dizaines de camions, de véhicules blindés de transport de troupes et de jeeps ont franchi dans la matinée le pont de Khardali enjambant le fleuve Litani situé à une vingtaine de km au nord de la frontière libano-israélienne, ont rapporté les envoyés spéciaux de l'agence Reuters.
Auparavant, des convois militaires avaient traversé la ville de Nabatieh avant de franchir ce cours d'eau et de prendre position dans les anciens bastions du Hezbollah aux côtés des quelque 2.000 casques bleus de la Finul ancienne formule.
Parallèlement, les forces israéliennes se retirent progressivement du pays du Cèdre.
La veille, le gouvernement libanais, avait décidé de déployer 15.000 soldats entre le Litani et la "ligne bleue", qui délimite la frontière entre le Liban et l'Etat juif.