La troisième édition de la Foire Musulmane de Bruxelles s’est achevée lundi 10 novembre à Tour et Taxis. L’événement, rythmé par des conférences et des soirées culturelles et qui s’est étalé sur trois jours, a attiré plus de 20 000 personnes selon les organisateurs.
« Le succès de cette année inscrit durablement la Foire musulmane de Bruxelles en tant qu’événement majeur de l’agenda culturel de la capitale européenne. Malgré la vive polémique vécue avant l’ouverture, le public a répondu en masse à l’appel des organisateurs, renouvelant ainsi sa confiance », indique-t-on.
Les organisateurs de la Foire musulmane, la Ligue des musulmans de Belgique (LMB) et la société Gedis, ont en effet dû faire face à une déconvenue : l’interdiction d’entrée sur le territoire belge du leader koweïtien des Frères musulmans, Tareq Al-Suwaidan, décidée par les autorités fédérales peu avant le 7 novembre en raison de propos antisémites et haineux qu'aurait tenu le prédicateur. Une interdiction qui rappelle celle qui avait été décidée contre plusieurs personnalités invitées au Rassemblement annuel des musulmans de France (RAMF) en 2012. La LMB et Gedis ont déploré alors une décision d'hommes politiques « statuant dans l’empressement, sous la pression médiatique » et sans prise en compte du mea culpa de Tareq Al-Suwaidan.
« Le succès de cette année inscrit durablement la Foire musulmane de Bruxelles en tant qu’événement majeur de l’agenda culturel de la capitale européenne. Malgré la vive polémique vécue avant l’ouverture, le public a répondu en masse à l’appel des organisateurs, renouvelant ainsi sa confiance », indique-t-on.
Les organisateurs de la Foire musulmane, la Ligue des musulmans de Belgique (LMB) et la société Gedis, ont en effet dû faire face à une déconvenue : l’interdiction d’entrée sur le territoire belge du leader koweïtien des Frères musulmans, Tareq Al-Suwaidan, décidée par les autorités fédérales peu avant le 7 novembre en raison de propos antisémites et haineux qu'aurait tenu le prédicateur. Une interdiction qui rappelle celle qui avait été décidée contre plusieurs personnalités invitées au Rassemblement annuel des musulmans de France (RAMF) en 2012. La LMB et Gedis ont déploré alors une décision d'hommes politiques « statuant dans l’empressement, sous la pression médiatique » et sans prise en compte du mea culpa de Tareq Al-Suwaidan.
« L’antisémitisme n’a pas sa place en islam »
Tareq Al-Suwaidan
A la demande des organisateurs, et dans l'espoir - déçu - que le Premier ministre révise sa décision, Tareq Al-Suwaidan, taxé de « prédicateur antisémite » par Le Soir, avait en effet clarifié ses positions dans un communiqué pour mettre fin à la polémique.
« Il est erroné de réduire une personne à certaines de ses déclarations et, pour pouvoir la juger, il convient de connaître l’ensemble de son œuvre ». Néanmoins, « je n’ai aucune honte, ni aucun regret, à reconnaître mes erreurs et mes dérapages verbaux qui ont alimenté l’antisémitisme sur Internet », a-t-il fait savoir, en présentant ses excuses. « Ce ne sont pas les juifs qui représentent une menace pour la paix dans le monde mais les sionistes », ajoute le célèbre conférencier, invité à l'origine pour s'exprimer sur l'histoire et la place des prophètes en islam.
« Je resterai pour ma part très critique vis-à-vis de la politique injuste de l’Etat d’Israël (…). Ce que vit le peuple palestinien est profondément injuste et la communauté internationale, dont l’Europe – et donc la Belgique – ont une responsabilité dans ce conflit. Il ne faut jamais l’oublier. J’ai l’intime conviction qu’une des manières les plus fortes de faire cesser les représentations erronées à l’encontre des juifs – que beaucoup associent à tort à Israël et aux politiques colonialistes de ses gouvernements successifs – est la levée rapide et durable de l’injustice dont est victime le peuple palestinien », conclut Tareq Al-Suwaidan.
Ainsi est faite la mise au point limpide du conférencier, dont l'interdiction d'entrée sur le sol belge a été vivement critiquée au sein de la communauté musulmane.
« Il est erroné de réduire une personne à certaines de ses déclarations et, pour pouvoir la juger, il convient de connaître l’ensemble de son œuvre ». Néanmoins, « je n’ai aucune honte, ni aucun regret, à reconnaître mes erreurs et mes dérapages verbaux qui ont alimenté l’antisémitisme sur Internet », a-t-il fait savoir, en présentant ses excuses. « Ce ne sont pas les juifs qui représentent une menace pour la paix dans le monde mais les sionistes », ajoute le célèbre conférencier, invité à l'origine pour s'exprimer sur l'histoire et la place des prophètes en islam.
« Je resterai pour ma part très critique vis-à-vis de la politique injuste de l’Etat d’Israël (…). Ce que vit le peuple palestinien est profondément injuste et la communauté internationale, dont l’Europe – et donc la Belgique – ont une responsabilité dans ce conflit. Il ne faut jamais l’oublier. J’ai l’intime conviction qu’une des manières les plus fortes de faire cesser les représentations erronées à l’encontre des juifs – que beaucoup associent à tort à Israël et aux politiques colonialistes de ses gouvernements successifs – est la levée rapide et durable de l’injustice dont est victime le peuple palestinien », conclut Tareq Al-Suwaidan.
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