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Sur le vif

Fusillade à Grasse : « Nous sommes passés à côté du pire »

Rédigé par | Jeudi 16 Mars 2017 à 18:59

           


Lycée Alexis de Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes) © Academie de Nice.
Lycée Alexis de Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes) © Academie de Nice.
L’alerte attentat a été déclenchée jeudi 16 mars après une fusillade dans le lycée Alexis de Tocqueville de Grasse (Alpes-Maritimes). Mais très vite, le caractère terroriste de l'attaque n'a pas été retenu par les autorités. « Aucun élément, aucun lien ne peut être envisagé avec une entreprise terroriste », a indiqué la procureure de Grasse Fabienne Atzori. Killian, un adolescent de 17 ans est à l’origine d'une fusillade qui a fait huit blessés dont le proviseur de l’établissement.

Des mots de la préfecture des Alpes-Maritimes, « un élève du lycée Alexis de Tocqueville à Grasse (...) a agressé pour des motifs qui restent à déterminer le proviseur et trois autres de ses camarades. Mais selon Fabienne Atzori, les motivations du tireur, fils d’un militaire, également conseiller municipal de Grasse, i[« semblent liées aux mauvaises relations qu’il entretiendrait avec d’autres élèves » de l’établissement.

Le bilan provisoire fait état de quatre blessés par plombs (urgences relatives) tous hospitalisés et de quatre autres victimes évacuées (choquées ou blessées par bousculade) »]i. Le tireur dont le nom n'a pas été révélé, a été neutralisé et arrêté par la police. Il était en possession d’un fusil, d’un revolver et de deux grenades. Les motivations du jeune homme ne sont pas encore totalement connues. Selon des sources policières, il avait l’habitude de visionner des vidéos de tueries de masses, notamment celle de Columbine. qui avait fait 13 morts dans un lycée du Colorado en 1999.

La ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem s’est rendue sur place. Elle a déclaré que la fusillade est « visiblement l'acte fou d'un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu ». Elle explique que « le proviseur s’est précipité » en direction de l’agresseur lorsqu’il a sorti son arme « pour tenter de le raisonner ». La ministre a qualifié cette action d’« héroïque » car « nous sommes passés à côté du pire ».

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