Le ciel de Gaza est encore en flammes. Nuit après nuit, les bombes pleuvent, implacables, sur un peuple piégé dans un territoire transformé en cimetière à ciel ouvert. Dernièrement, plus de 400 enfants, femmes et hommes ont été arrachés à la vie en quelques heures, non pas par accident, non pas par malheur, mais par une décision consciente, une volonté criminelle. Benjamin Netanyahou, poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, orchestre, sans honte, l’élimination d’un peuple sous prétexte de sécurité.
Mais quelle sécurité justifie l’extermination de familles entières ? Quel État de droit peut légitimer la famine comme arme de guerre, priver d’eau et de nourriture ceux que l’on bombarde déjà sans relâche ? Ce n’est plus une guerre, c’est un massacre. Un crime méthodique, implacable, qui s’ajoute à la longue liste des ignominies qui ont marqué l’histoire de l’humanité.
Et face à cela, que fait le monde libre ? Que font les démocraties qui se prétendent civilisées ? Rien. Elles détournent le regard, elles invoquent des règles qu’elles ne respectent que lorsque cela les arrange. Si nous n’intervenons pas, si nous laissons faire, alors nous acceptons que le droit international ne soit qu’un outil malléable, une arme au service des plus vils de l’humanité. Nous admettons que les lois de la guerre ne sont qu’un mirage, un mensonge que l’Occident se raconte pour masquer sa lâcheté.
Mais quelle sécurité justifie l’extermination de familles entières ? Quel État de droit peut légitimer la famine comme arme de guerre, priver d’eau et de nourriture ceux que l’on bombarde déjà sans relâche ? Ce n’est plus une guerre, c’est un massacre. Un crime méthodique, implacable, qui s’ajoute à la longue liste des ignominies qui ont marqué l’histoire de l’humanité.
Et face à cela, que fait le monde libre ? Que font les démocraties qui se prétendent civilisées ? Rien. Elles détournent le regard, elles invoquent des règles qu’elles ne respectent que lorsque cela les arrange. Si nous n’intervenons pas, si nous laissons faire, alors nous acceptons que le droit international ne soit qu’un outil malléable, une arme au service des plus vils de l’humanité. Nous admettons que les lois de la guerre ne sont qu’un mirage, un mensonge que l’Occident se raconte pour masquer sa lâcheté.
Le boucher de Washington et la faillite morale de l’Occident
Et que dire du maître boucher de Washington, Donald Trump ? Ce président, aussi grossier que brutal, dicte la marche du monde avec l’arrogance d’un tyran et l’irresponsabilité d’un fou. Il distribue ses ordres, menace, écrase toute contradiction, et impose un nouvel ordre où la force fait loi, où les massacres sont tolérés lorsqu’ils servent ses intérêts. Il ne cache même plus son mépris pour la vie humaine, tant qu’elle n’est pas américaine ou israélienne.
Nous pensions avoir tout vu. Nous pensions que les atrocités passées avaient enseigné aux nations la nécessité d’un équilibre, d’un minimum de justice. Mais aujourd’hui, Gaza prouve une fois de plus que les puissants peuvent massacrer en toute impunité et que l’Occident, malgré ses discours sur les droits de l’Homme, ne se mobilise que pour ceux qu’il juge dignes de compassion.
Nous pensions avoir tout vu. Nous pensions que les atrocités passées avaient enseigné aux nations la nécessité d’un équilibre, d’un minimum de justice. Mais aujourd’hui, Gaza prouve une fois de plus que les puissants peuvent massacrer en toute impunité et que l’Occident, malgré ses discours sur les droits de l’Homme, ne se mobilise que pour ceux qu’il juge dignes de compassion.
Une part d’humanité perdue
Au moment où j’écris ces lignes, je me demande si nous avons déjà perdu notre humanité. Sommes-nous encore capables d’indignation ou avons-nous accepté que certains enfants méritent moins de vivre que d’autres ? Les Hommes malheureux seront ceux qui auront toléré le supplice de l'armée israélienne des enfants de Gaza. Car en acceptant ce crime, en justifiant l’injustifiable, nous creusons la tombe de nos propres valeurs.
Si nous sommes encore des Hommes, nous devons refuser cette soumission. Nous devons dire non, non à cette extermination, non à cette hypocrisie, non à ce monde où les bourreaux dictent la loi et où la justice internationale n’est qu’un mirage. Si nous nous taisons, alors nous ne valons pas mieux que ceux qui tirent les missiles.
Car en acceptant cette dictature de l'horreur, ce génocide à ciel ouvert, nous décidons de perdre définitivement une part fondamentale de notre humanité collective et de notre conscience individuelle.
*****
Nassurdine Haidari, ancien élu socialiste de Marseille, est président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN).
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Si nous sommes encore des Hommes, nous devons refuser cette soumission. Nous devons dire non, non à cette extermination, non à cette hypocrisie, non à ce monde où les bourreaux dictent la loi et où la justice internationale n’est qu’un mirage. Si nous nous taisons, alors nous ne valons pas mieux que ceux qui tirent les missiles.
Car en acceptant cette dictature de l'horreur, ce génocide à ciel ouvert, nous décidons de perdre définitivement une part fondamentale de notre humanité collective et de notre conscience individuelle.
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Nassurdine Haidari, ancien élu socialiste de Marseille, est président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN).
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