Plusieurs centaines de personnes se sont réunies au Vieux Port de Marseille en soutien à la campagne du bateau français pour Gaza, qui part de Grèce vers le 25 juin.
« Le bateau français pour Gaza existe et il est prêt », ont assuré les organisateurs de la campagne à ses sympathisants et aux militants venus nombreux des quatre coins de la France, samedi 18 juin, à Marseille. Cependant, le bateau tant attendu ne partira pas de la cité phocéenne mais de Grèce d’un lieu encore tenu secret « par nécessité sécuritaire. »
Menés en bateau… par sécurité
A cette annonce, la déception s’est lue dans de nombreux visages, à l’instar de Nassima, originaire de Paris, persuadée comme un bon nombre de ses camarades de voir le bateau de ses propres yeux. Pour seul lot de consolation, une vidéo du navire leur a été présentée à la conférence de presse. Malgré tout, « soutenir l’initiative est importante, c’est un acte politique majeur », a indiqué Nadia. Près de 2 000 personnes se sont ainsi retrouvées au Vieux Port pour faire entendre leur voix.
Un soutien d’autant plus importante que les pressions ont été nombreuses de la part des organisations pro-israéliennes telles que le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et la Ligue de défense juive (LDJ), connue pour ses violences à l’encontre des militants de la cause palestinienne. « Nous sommes arrivé à un point extrêmement majeur de notre campagne » qui s’inscrit dans un cadre de non-violence, indique-t-on.
Un soutien d’autant plus importante que les pressions ont été nombreuses de la part des organisations pro-israéliennes telles que le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et la Ligue de défense juive (LDJ), connue pour ses violences à l’encontre des militants de la cause palestinienne. « Nous sommes arrivé à un point extrêmement majeur de notre campagne » qui s’inscrit dans un cadre de non-violence, indique-t-on.
Un second bateau en préparation
Le départ du navire français, appelé « Louise Michel » du nom d’une militante anarchiste du XIXe siècle, est prévu vers le 25 juin de Grèce. « Ce bateau est un cadeau du peuple français offert à l’humanité », a indiqué Régine Minetti, présidente du mouvement pour la paix des Bouches du Rhône. Selon les calculs, l’arrivée à Gaza devrait se faire à la fin du mois de juin. A condition que les Israéliens les laissent passer sauf qu’ils ont prévenu : ils feront tout pour les arrêter.
Un second bateau français, qui prendrait le nom de « Dignité Karama » et qui partirait de France avec une quinzaine de passagers, pourrait bien étoffer la douzaine de bateaux sur le départ pour briser le blocus de Gaza imposé par Israël. Des matériaux de construction et du matériel médical pour l'essentiel seront également acheminés via les cargos. Le Mavi Marmara, qui devait être de la partie avec 500 passagers, a finalement renoncé de se rendre vers Gaza en raison notamment de pressions israéliennes sur la Turquie.
Un second bateau français, qui prendrait le nom de « Dignité Karama » et qui partirait de France avec une quinzaine de passagers, pourrait bien étoffer la douzaine de bateaux sur le départ pour briser le blocus de Gaza imposé par Israël. Des matériaux de construction et du matériel médical pour l'essentiel seront également acheminés via les cargos. Le Mavi Marmara, qui devait être de la partie avec 500 passagers, a finalement renoncé de se rendre vers Gaza en raison notamment de pressions israéliennes sur la Turquie.
Des élus politiques partants
Parmi les élus politiques, on note la présence du leader du Nouveau parti anticapitaliste de Olivier Besancenot, Nicole Kill-Nielsen, député européen (Europe-Ecologie- Les Verts) et le député communiste Jean-Paul Lecoq, qui témoigne avoir « pu voir ce qu’était capable de faire le terrorisme d’Etat » lors de son séjour à Gaza peu après l’opération israélienne Plomb Durci.
Seront aussi à bord Thomas Sommer-Houdeville, coordinateur des missions civiles (CCIPPP) qui fut passager dans la première flottille de la Liberté en mai 2010, Ismahane Chouider de Participation et spiritualité musulmane (PSM), Nabil Ennasri du Collectif des musulmans de France, Claude Léostic de l'association France Palestine solidarité (AFPS), Georges Gumpel de l’Union juive française pour la paix (UJFP) et bien d’autres organisations. Ils rejoindront ainsi des délégations du monde entier, principalement Européens et Américains.
Seront aussi à bord Thomas Sommer-Houdeville, coordinateur des missions civiles (CCIPPP) qui fut passager dans la première flottille de la Liberté en mai 2010, Ismahane Chouider de Participation et spiritualité musulmane (PSM), Nabil Ennasri du Collectif des musulmans de France, Claude Léostic de l'association France Palestine solidarité (AFPS), Georges Gumpel de l’Union juive française pour la paix (UJFP) et bien d’autres organisations. Ils rejoindront ainsi des délégations du monde entier, principalement Européens et Américains.