« Bombarder des enfants n’est pas de la légitime défense », peut-on lire sur la pancarte d’une manifestante lors d’un défilé de solidarité pour Gaza le 11 novembre à London. ©Alisdare Hickson/CC BY-SA 2.0 DEED
La reprise des bombardements israéliens sur Gaza préoccupe au plus haut point. Dernièrement, la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric, a dénoncé depuis l'enclave palestinienne (vidéo plus bas) « ce qui constitue manifestement un échec moral auquel est confrontée la communauté internationale ». « Nous sommes confrontés à une situation qui ne pourra pas être guérie en envoyant davantage de camions. Nous devons assurer la protection des civils à Gaza », a-t-elle lancé, appelant « les parties et tous ceux qui ont une influence à désamorcer la situation et à trouver des solutions autres que militaires à ce qui constitue une immense souffrance pour les populations des deux côtés ».
« Personne ne doit accepter que Gaza soit transformée en un charnier à ciel ouvert et en hécatombe d'enfants et de bébés », s’indigne, mardi 5 décembre, le Conseil français du culte musulman (CFCM), qui appelle « à une mobilisation pacifique totale des Français de toute confession, conscients de la valeur de la vie humaine, pour que les massacres des populations civiles cessent au plus vite ».
« En France, force est de constater que les images tragiques montrant des corps inertes d'enfants, (…) diffusées dans certains réseaux, sont absentes dans la majorité de nos médias, même en mode flouté. Seules des vues aériennes de bâtiments effondrés sont diffusées, laissant croire à de simples dégâts matériels », signale le CFCM. « Dans ces médias, malheureusement, on préfère donner la parole davantage à ceux qui martèlent qu'Israël serait la "seule démocratie de la région", ou encore que l’armée israélienne serait "l'armée la plus morale du monde", tout en fermant les yeux sur les crimes barbares perpétrés par cette armée contre ces milliers d'enfants palestiniens qui meurent et souffrent dans l'inaction et l'impuissance générale. Pour ces médias, est-il désormais acquis que les vies humaines ne se valent pas, même lorsqu’il s’agit d’enfants ? », s’interroge l’instance.
De ce point de vue, « certains se dirigeront vers d’autres espaces alternatifs où ils découvriront, parfois sans accompagnement et sans modération, des images terribles de la tragédie du peuple palestinien ». Des espaces où, prévient-on, « ils peuvent aussi y être exposés à de grands risques de manipulation et de dérive aux conséquences à ne pas sous-estimer ».
Le CFCM, qui déclare comprendre ceux « qui s'écartent des enseignes qui affichent leur soutien inconditionnel à l'action militaire d'Israël à Gaza » sans mentionner nommément le boycott, exhorte les citoyens « à manifester par tous les moyens légaux la solidarité avec les populations palestiniennes et à exiger un cessez-le-feu immédiat et durable ». Dans le même temps, il appelle à « continuer à faire nation et société avec nos compatriotes de toute confession et toute conviction, notamment avec nos compatriotes de confession juive, pour défendre la paix et combattre la violence, la haine et la division ».
« Ceux qui participent à déshumaniser les Palestiniens ne feront, en réalité, que perdre leur propre part d'humanité », affirme le CFCM, qui souhaite voir les responsables politiques être sensibilisés « à la souffrance atroce du peuple palestinien (…) malheureusement invisibilisée dans nos médias » afin de « redonner leur dignité et leur humanité aux enfants et civils palestiniens ».
« Personne ne doit accepter que Gaza soit transformée en un charnier à ciel ouvert et en hécatombe d'enfants et de bébés », s’indigne, mardi 5 décembre, le Conseil français du culte musulman (CFCM), qui appelle « à une mobilisation pacifique totale des Français de toute confession, conscients de la valeur de la vie humaine, pour que les massacres des populations civiles cessent au plus vite ».
« En France, force est de constater que les images tragiques montrant des corps inertes d'enfants, (…) diffusées dans certains réseaux, sont absentes dans la majorité de nos médias, même en mode flouté. Seules des vues aériennes de bâtiments effondrés sont diffusées, laissant croire à de simples dégâts matériels », signale le CFCM. « Dans ces médias, malheureusement, on préfère donner la parole davantage à ceux qui martèlent qu'Israël serait la "seule démocratie de la région", ou encore que l’armée israélienne serait "l'armée la plus morale du monde", tout en fermant les yeux sur les crimes barbares perpétrés par cette armée contre ces milliers d'enfants palestiniens qui meurent et souffrent dans l'inaction et l'impuissance générale. Pour ces médias, est-il désormais acquis que les vies humaines ne se valent pas, même lorsqu’il s’agit d’enfants ? », s’interroge l’instance.
De ce point de vue, « certains se dirigeront vers d’autres espaces alternatifs où ils découvriront, parfois sans accompagnement et sans modération, des images terribles de la tragédie du peuple palestinien ». Des espaces où, prévient-on, « ils peuvent aussi y être exposés à de grands risques de manipulation et de dérive aux conséquences à ne pas sous-estimer ».
Le CFCM, qui déclare comprendre ceux « qui s'écartent des enseignes qui affichent leur soutien inconditionnel à l'action militaire d'Israël à Gaza » sans mentionner nommément le boycott, exhorte les citoyens « à manifester par tous les moyens légaux la solidarité avec les populations palestiniennes et à exiger un cessez-le-feu immédiat et durable ». Dans le même temps, il appelle à « continuer à faire nation et société avec nos compatriotes de toute confession et toute conviction, notamment avec nos compatriotes de confession juive, pour défendre la paix et combattre la violence, la haine et la division ».
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