Face aux réactions d’indignation, la municipalité de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) a décidé de faire marche arrière, mardi 31 juillet.
Elle avait suspendu quatre animateurs de colonies des vacances parce qu’ils avaient jeûné, avait-on appris lundi 30 juillet. Une décision qui avait rapidement suscité un tollé dans la communauté musulmane, prise pour cible une nouvelle fois.
« Pour apaiser le débat », la mairie a choisi « de ne pas imposer l’application de l’article incriminé du contrat de travail sur le mois d’août », indique la mairie dans un communiqué.
Elle s’était, en effet, fondée sur un article du contrat de travail des animateurs relatif aux séjours longs qui leur « impose de veiller à une bonne hydratation et prise de repas » pour suspendre Samir, Moussa, Nassim et Mehdy qui effectuaient le jeûne du Ramadan.
En revenant sur cet article, le maire communiste Jacques Bourgoin a voulu mettre fin à la polémique mais compte bien rouvrir le débat à la rentrée.
Les animateurs s’étaient dit prêts à porter plainte contre la mairie tout comme le Conseil français du culte musulman (CFCM) qui avait déploré une décision portant « atteinte à la liberté religieuse des animateurs de colonie ».
Une manifestation et un iftar sont par ailleurs prévus devant la mairie de Gennevilliers, samedi 4 août, pour dénoncer le comportement discriminatoire de la municipalité.
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Elle avait suspendu quatre animateurs de colonies des vacances parce qu’ils avaient jeûné, avait-on appris lundi 30 juillet. Une décision qui avait rapidement suscité un tollé dans la communauté musulmane, prise pour cible une nouvelle fois.
« Pour apaiser le débat », la mairie a choisi « de ne pas imposer l’application de l’article incriminé du contrat de travail sur le mois d’août », indique la mairie dans un communiqué.
Elle s’était, en effet, fondée sur un article du contrat de travail des animateurs relatif aux séjours longs qui leur « impose de veiller à une bonne hydratation et prise de repas » pour suspendre Samir, Moussa, Nassim et Mehdy qui effectuaient le jeûne du Ramadan.
En revenant sur cet article, le maire communiste Jacques Bourgoin a voulu mettre fin à la polémique mais compte bien rouvrir le débat à la rentrée.
Les animateurs s’étaient dit prêts à porter plainte contre la mairie tout comme le Conseil français du culte musulman (CFCM) qui avait déploré une décision portant « atteinte à la liberté religieuse des animateurs de colonie ».
Une manifestation et un iftar sont par ailleurs prévus devant la mairie de Gennevilliers, samedi 4 août, pour dénoncer le comportement discriminatoire de la municipalité.
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