Les pressions et les menaces de la Turquie n’y ont rien changé. La proposition de loi, qui punit d’un an de prison et de 45 000 € d’amende la négation du génocide arménien de 1915, a été adoptée jeudi 22 décembre à l’Assemblée nationale par une très large majorité des députés.
Selon l’Arménie, les massacres et les déportations de l’empire ottoman ont tué 1,5 millions d’Arméniens entre 1915 et 1917, ce que conteste la Turquie, qui parle de 500 000 morts victimes de la première guerre mondiale.
Pour que le texte soit définitivement adopté, il devra passer au Sénat. Les parlementaires devraient l’examiner dans quelques mois. Sauf si le gouvernement décide d'inscrire le texte à l'ordre du jour.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté devant l'Assemblée nationale, à l'appel du Comité de coordination des associations franco-turques de France. En réaction au vote, la Turquie, qui parle d'une "trahison de l'histoire", a annoncé qu'elle rappelait son ambassadeur à Paris, Tahsin Burcuoglu, et qu’elle gelait sa coopération militaire avec la France.
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Le génocide arménien évoqué, le clash assuré entre la France et la Turquie
Selon l’Arménie, les massacres et les déportations de l’empire ottoman ont tué 1,5 millions d’Arméniens entre 1915 et 1917, ce que conteste la Turquie, qui parle de 500 000 morts victimes de la première guerre mondiale.
Pour que le texte soit définitivement adopté, il devra passer au Sénat. Les parlementaires devraient l’examiner dans quelques mois. Sauf si le gouvernement décide d'inscrire le texte à l'ordre du jour.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté devant l'Assemblée nationale, à l'appel du Comité de coordination des associations franco-turques de France. En réaction au vote, la Turquie, qui parle d'une "trahison de l'histoire", a annoncé qu'elle rappelait son ambassadeur à Paris, Tahsin Burcuoglu, et qu’elle gelait sa coopération militaire avec la France.
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