Il ne peut y avoir aucun doute sur la véracité du génocide de Srebrenica. Quelques jours après la condamnation définitive de Ratko Mladic, dit le boucher des Balkans, à la réclusion criminelle à perpétuité, les députés du Parlement du Monténégro ont adopté, jeudi 18 juin, une résolution interdisant de nier publiquement le massacre de quelque 8 000 hommes commis en 1995 par les forces serbes pendant la guerre de Bosnie.
Ils ont également voté pour le limogeage du ministre de la Justice, Vladimir Leposavic. L’homme, considéré comme pro-serbe, a déclaré fin mars qu'il reconnaitrait le crime de Srebrenica comme génocide « lorsque celui-ci sera établi sans équivoque ».
Malgré les multiples appels l’incitant à la démission, Vladimir Leposavic s’est refusé à tout départ du gouvernement, avec le soutien des députés des partis pro-russe et pro-serbe qui font partie de la coalition au pouvoir. Le Premier ministre monténégrin, proeuropéen, Zdravko Krivokapic a alors demandé aux députés de voter son limogeage. Par cette demande, « j'ai pris le risque d'être de nouveau accusé d'être un ennemi et un traitre uniquement pour avoir été du côté de la justice et de la vérité », a affirmé le chef du gouvernement au Parlement. Il a été entendu par 43 voix pour et 27 contre, sur les 81 députés, exposant ainsi le gouvernement à une crise politique.
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Malgré les multiples appels l’incitant à la démission, Vladimir Leposavic s’est refusé à tout départ du gouvernement, avec le soutien des députés des partis pro-russe et pro-serbe qui font partie de la coalition au pouvoir. Le Premier ministre monténégrin, proeuropéen, Zdravko Krivokapic a alors demandé aux députés de voter son limogeage. Par cette demande, « j'ai pris le risque d'être de nouveau accusé d'être un ennemi et un traitre uniquement pour avoir été du côté de la justice et de la vérité », a affirmé le chef du gouvernement au Parlement. Il a été entendu par 43 voix pour et 27 contre, sur les 81 députés, exposant ainsi le gouvernement à une crise politique.
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