La Gambie, en soutien aux Rohingyas, a porté plainte, lundi 11 novembre, au nom de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), contre le Myanmar (Birmanie) devant la Cour Internationale de Justice (CIJ), basée à La Haye.
La plainte vise à mettre en cause la responsabilité de l'Etat birman dans le nettoyage ethnique visant les Rohingyas. Elle est appuyée par plusieurs rapports internationaux et des centaines de témoignages de Rohingyas qui ont fui leur pays.
« Le génocide concerne l’humanité toute entière », a fait valoir devant la CIJ le ministre de la Justice gambien, Abubacarr Tambadou. Celui qui fut l'ancien procureur au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) accuse la Birmanie de multiples violations de la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide et exige de l'Etat de « mettre un terme à ses atrocités et à son génocide contre son propre peuple rohingya ».
« Il est plus que temps d’agir et de faire rendre des comptes à la Birmanie, dans le cadre d’une procédure qui ne se satisfera pas de son déni caractérisé », a signifié Info Birmanie, qui a salué l'initiative gambienne. Cet État d'Afrique de l'Ouest a, à de nombreuses reprises, signifié son soutien aux Rohingyas.
« La France – qui s’était illustrée en 2017 par la voix de son président (Emmanuel Macron) qualifiant de "génocide" le nettoyage ethnique subi par les Rohingyas – devrait apporter un soutien public à l’initiative gambienne et l’appuyer par tous les moyens possibles (diplomatiques, matériels et juridiques). Il en va de la défense des valeurs portées par cette initiative »]i, appuie l'association.
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« Le génocide concerne l’humanité toute entière », a fait valoir devant la CIJ le ministre de la Justice gambien, Abubacarr Tambadou. Celui qui fut l'ancien procureur au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) accuse la Birmanie de multiples violations de la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide et exige de l'Etat de « mettre un terme à ses atrocités et à son génocide contre son propre peuple rohingya ».
« Il est plus que temps d’agir et de faire rendre des comptes à la Birmanie, dans le cadre d’une procédure qui ne se satisfera pas de son déni caractérisé », a signifié Info Birmanie, qui a salué l'initiative gambienne. Cet État d'Afrique de l'Ouest a, à de nombreuses reprises, signifié son soutien aux Rohingyas.
« La France – qui s’était illustrée en 2017 par la voix de son président (Emmanuel Macron) qualifiant de "génocide" le nettoyage ethnique subi par les Rohingyas – devrait apporter un soutien public à l’initiative gambienne et l’appuyer par tous les moyens possibles (diplomatiques, matériels et juridiques). Il en va de la défense des valeurs portées par cette initiative »]i, appuie l'association.
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