Des propos pas compatibles
Georges Frêche
Dans un communiqué lu au siège du PS, la commission a jugé que M. Frêche avait tenu des propos "pas compatibles" avec son maintien dans le parti.
Le 14 novembre, le président de la région Languedoc-Roussillon, avait regretté, devant le conseil de l'agglomération de Montpellier, que l'équipe de France de football compte "neuf blacks sur onze" joueurs alors que, selon lui, "la normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre".
Suite à ces propos, la commission nationale a "entendu les arguments de la direction du parti et également les défenseurs de Georges Frêche", et a jugé que ces déclarations "ne sont pas compatibles avec les valeurs d'égalité et de respect des droits humains qui sont depuis toujours les engagements du Parti socialiste", selon le communiqué.
La commission a ainsi décidé "à l'unanimité de ses membres l'exclusion définitive" de Georges Frêche.
Le 14 novembre, le président de la région Languedoc-Roussillon, avait regretté, devant le conseil de l'agglomération de Montpellier, que l'équipe de France de football compte "neuf blacks sur onze" joueurs alors que, selon lui, "la normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre".
Suite à ces propos, la commission nationale a "entendu les arguments de la direction du parti et également les défenseurs de Georges Frêche", et a jugé que ces déclarations "ne sont pas compatibles avec les valeurs d'égalité et de respect des droits humains qui sont depuis toujours les engagements du Parti socialiste", selon le communiqué.
La commission a ainsi décidé "à l'unanimité de ses membres l'exclusion définitive" de Georges Frêche.
Condamnés tant à droite qu'à gauche
Il n’en est pas à son premier dérapage. M. Frêche a d’ailleurs été condamné jeudi à 15.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour avoir traité en février 2006 des Harkis de "sous-hommes". Le PS l'avait de son côté exclu pour deux ans de ses instances dirigeantes, pour cette déclaration.
Ces dérapages répétés ont été condamnés tant à droite qu'à gauche et ont mis dans l'embarras la candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, qu'il soutient publiquement.
Mme Royal et François Hollande (Premier secrétaire du parti), avaient souhaité cette sanction, décision rare au sein du PS pour des motifs autres que de discipline interne.
"Si ces déclarations sont avérées, il sera exclu", avait ainsi prévenu le Premier secrétaire.
Ces dérapages répétés ont été condamnés tant à droite qu'à gauche et ont mis dans l'embarras la candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, qu'il soutient publiquement.
Mme Royal et François Hollande (Premier secrétaire du parti), avaient souhaité cette sanction, décision rare au sein du PS pour des motifs autres que de discipline interne.
"Si ces déclarations sont avérées, il sera exclu", avait ainsi prévenu le Premier secrétaire.
Ne pas gêner la campagne de Ségolène
A la mi-janvier, M. Frêche avait décidé de se mettre "en congé" du parti pour "ne pas gêner" la campagne de Ségolène Royal. Mme Royal s'était dans un premier temps contentée de cette annonce, avant de réclamer dimanche son exclusion, pour des "propos inacceptables et humiliants".
Vendredi, M. Frêche s'était dit victime d'un "procès stalinien" de la part de son parti, et avait appelé Mme Royal à faire preuve de "plus d'intelligence politique" et à ne pas "faire le jeu" de Nicolas Sarkozy, son adversaire UMP à la présidentielle, en "tapant" sur lui.
Vendredi, M. Frêche s'était dit victime d'un "procès stalinien" de la part de son parti, et avait appelé Mme Royal à faire preuve de "plus d'intelligence politique" et à ne pas "faire le jeu" de Nicolas Sarkozy, son adversaire UMP à la présidentielle, en "tapant" sur lui.