Le Tribunal administratif de Montreuil a suspendu, le 31 janvier, la citoyenneté d’honneur à Georges Ibrahim Abdallah, accordée en décembre 2013 par la ville de Bagnolet.
Cette décision fait suite à la plainte du préfet de Seine-Saint-Denis, Philippe Galli. Celui-ci avait estimé que Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 30 ans en France pour complicité d'assassinat, « n'a mené aucune action bénéfique pour la ville ».
Le Groupe des Associations de Bagnolet (GAB), qui s’est mobilisé pour permettre au prisonnier politique de devenir citoyen d’honneur, a dénoncé une décision « politique et idéologique » dont le motif avancé est « totalement insensé et ridicule ». « Nous sommes surtout abasourdis de constater que le Tribunal a décidé de suivre le préfet dans l'absurde en invoquant le "défaut d'intérêt local" pour justifier sa décision », fait-on savoir.
« Non, être solidaire de Georges Ibrahim Abdallah n'est pas un délit ! », lance-t-elle dans un appel diffusé lundi 3 février et signé par une dizaines d'organisations.
« Nous condamnons le racisme d'Etat dont est à nouveau victime le combattant arabe qu'est Georges Ibrahim Abdallah (…). Il paye aussi le fait de ne rien renier de son combat anti-capitaliste, anti-sioniste et anti-impérialiste », indique le GAB, accusant les autorités de « vouloir empêcher que (son) combat héroïque (…) ait de l'influence sur les quartiers populaires, et que n'émergent de ces quartiers de massives revendications anti-impérialistes et anti-sionistes ».
Scandalisée, l’association a appelé la justice à revenir sur sa décision en respectant la délibération du conseil municipal bagnoletais.
Lire aussi :
Georges Ibrahim Abdallah : le préfet porte plainte contre Bagnolet
Bagnolet réitère son soutien à Georges Ibrahim Abdallah
Georges Ibrahim Abdallah, citoyen d’honneur de Bagnolet
La libération de Georges Ibrahim Abdallah refusée
Georges Ibrahim Abdallah ne sera pas libéré
Cette décision fait suite à la plainte du préfet de Seine-Saint-Denis, Philippe Galli. Celui-ci avait estimé que Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis 30 ans en France pour complicité d'assassinat, « n'a mené aucune action bénéfique pour la ville ».
Le Groupe des Associations de Bagnolet (GAB), qui s’est mobilisé pour permettre au prisonnier politique de devenir citoyen d’honneur, a dénoncé une décision « politique et idéologique » dont le motif avancé est « totalement insensé et ridicule ». « Nous sommes surtout abasourdis de constater que le Tribunal a décidé de suivre le préfet dans l'absurde en invoquant le "défaut d'intérêt local" pour justifier sa décision », fait-on savoir.
« Non, être solidaire de Georges Ibrahim Abdallah n'est pas un délit ! », lance-t-elle dans un appel diffusé lundi 3 février et signé par une dizaines d'organisations.
« Nous condamnons le racisme d'Etat dont est à nouveau victime le combattant arabe qu'est Georges Ibrahim Abdallah (…). Il paye aussi le fait de ne rien renier de son combat anti-capitaliste, anti-sioniste et anti-impérialiste », indique le GAB, accusant les autorités de « vouloir empêcher que (son) combat héroïque (…) ait de l'influence sur les quartiers populaires, et que n'émergent de ces quartiers de massives revendications anti-impérialistes et anti-sionistes ».
Scandalisée, l’association a appelé la justice à revenir sur sa décision en respectant la délibération du conseil municipal bagnoletais.
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