Gérald Darmanin a annoncé, mercredi 12 janvier, sur la chaîne CNews la fermeture d'une mosquée à Cannes, dans les Alpes-Maritimes. D’après le ministre de l'Intérieur, cette fermeture a été engagée notamment en raison de « propos antisémites » tenus dans l'enceinte de la mosquée. « Nous fermons l'une des mosquées de Cannes car nous lui reprochons des propos antisémites, des soutiens au CCIF (Collectif contre l'islamophobie en France) et BarakaCity », dissoutes fin 2020, a ainsi affirmé le ministre, qui a précisé s'être entretenu au préalable avec le maire LR de Cannes, David Lisnard.
Ce dernier, qui a confirmé que c'est le lieu de culte du centre-ville, Al Madina Al Mounawara, qui est visé, a exprimé dans un communiqué de presse que « cette décision intervient après un travail minutieux de recherches des services de l’Etat et de multiples signalements effectués directement par la municipalité de Cannes depuis 2015 ». « Nous savons que l’immense majorité des musulmans qui fréquentent cette mosquée très ancienne ne partagent pas sa dérive ; certains nous avaient d’ailleurs alertés », précise la municipalité.
La ville de Cannes, qui a dans son viseur le recteur de la mosquée Mustapha Dali, estime ainsi qu'« il revient donc de faire émerger de nouveaux dirigeants respectueux de la République française et du pays pour que le lieu de culte puisse alors rouvrir ». Avant d'ajouter : « S’il est important que chacun puisse pratiquer sa religion dans la dignité, il est vital pour la société française que les animateurs d’un lieu de culte ne soient pas des propagandistes hostiles au pays et qu’ils ne se positionnent pas contre la République française. » La mosquée comme Mustapha Dali n'ont pas encore réagi à cette annonce.
Mise à jour : Une procédure contradictoire a été lancée par la préfecture des Alpes-Maritimes en vue d'une éventuelle fermeture du lieu de culte. La mosquée est accusée par l’Etat de multiplier « les propos haineux envers la France, ses institutions et ses lois d’une part » et de tenir « des propos incitant à la haine envers les homosexuels ou transsexuels d’autre part et enfin fait montre d’une haine antisémite explicite ». Aussi, « sous-couvert d'une activité cultuelle, la mosquée Al Madina Al Mounawara a ainsi facilité la diffusion par les réseaux sociaux de messages de haine sans que ses instances dirigeantes ne condamnent ou modèrent la teneur de ces messages. »
De son côté, Ahmed Guessoum, qui occupe le poste de recteur depuis août 2021, s’est dit « choqué » face à une décision « injuste et injustifiée ». La personne mise en cause par l'Etat, l’ex-recteur Mustapha Dali, « n’interfère plus dans les affaires de la mosquée » depuis son départ et le lieu de culte n’a donc pas à être tenu responsable de ses écrits et de ses agissements, assure-t-il.
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Ce dernier, qui a confirmé que c'est le lieu de culte du centre-ville, Al Madina Al Mounawara, qui est visé, a exprimé dans un communiqué de presse que « cette décision intervient après un travail minutieux de recherches des services de l’Etat et de multiples signalements effectués directement par la municipalité de Cannes depuis 2015 ». « Nous savons que l’immense majorité des musulmans qui fréquentent cette mosquée très ancienne ne partagent pas sa dérive ; certains nous avaient d’ailleurs alertés », précise la municipalité.
La ville de Cannes, qui a dans son viseur le recteur de la mosquée Mustapha Dali, estime ainsi qu'« il revient donc de faire émerger de nouveaux dirigeants respectueux de la République française et du pays pour que le lieu de culte puisse alors rouvrir ». Avant d'ajouter : « S’il est important que chacun puisse pratiquer sa religion dans la dignité, il est vital pour la société française que les animateurs d’un lieu de culte ne soient pas des propagandistes hostiles au pays et qu’ils ne se positionnent pas contre la République française. » La mosquée comme Mustapha Dali n'ont pas encore réagi à cette annonce.
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De son côté, Ahmed Guessoum, qui occupe le poste de recteur depuis août 2021, s’est dit « choqué » face à une décision « injuste et injustifiée ». La personne mise en cause par l'Etat, l’ex-recteur Mustapha Dali, « n’interfère plus dans les affaires de la mosquée » depuis son départ et le lieu de culte n’a donc pas à être tenu responsable de ses écrits et de ses agissements, assure-t-il.
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