Faire une recherche sur une personnalité et se voir proposer le nom de la personne avec le terme « juif » à côté est devenu banal sur Google grâce à l’outil « Google suggest ». Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), SOS Racisme, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et J'accuse-Action internationale pour la justice (AIPJ) ne veulent plus de cela. Les quatre associations ont assigné en référé Google mercredi 3 mai.
Les associations lui reprochent de suggérer trop souvent le terme « juif » lors de recherche sur le nom de personnalités. Elles estiment que le moteur de recherche enfreint la loi interdisant les fichiers ethniques. Leur avocat Patrick Klugman dénonce « la création de ce qui est probablement le plus grand fichier juif de l’histoire ».
A cela, Google répond ne pas être responsable des suggestions générées par ses outils. « La saisie semi-automatique (Google Autocomplete) est une fonctionnalité mise en place afin de permettre d’accélérer et de faciliter les recherches des internautes. Google ne suggère pas ces résultats. Ils sont générés de manière totalement algorithmique, sur la base de critères purement objectifs correspondant notamment aux requêtes préalablement saisies par les internautes. Ils ne sont donc aucunement issus d'un choix éditorial de la part de Google », a indiqué le groupe dans un communiqué de presse.
Pour l’heure, Google devra encore attendre, l’assignation en justice ayant été reportée au 23 mai prochain sur demande des associations qui souhaitent plus de temps pour examiner les arguments de la firme américaine. Mais la jurisprudence n’est pas de son côté. En effet, en décembre 2011, Google a été condamné pour injure publique car, dans les recherches sur le nom d'une société lyonnaise, le terme « escroc » était systématiquement suggéré.
Les associations lui reprochent de suggérer trop souvent le terme « juif » lors de recherche sur le nom de personnalités. Elles estiment que le moteur de recherche enfreint la loi interdisant les fichiers ethniques. Leur avocat Patrick Klugman dénonce « la création de ce qui est probablement le plus grand fichier juif de l’histoire ».
A cela, Google répond ne pas être responsable des suggestions générées par ses outils. « La saisie semi-automatique (Google Autocomplete) est une fonctionnalité mise en place afin de permettre d’accélérer et de faciliter les recherches des internautes. Google ne suggère pas ces résultats. Ils sont générés de manière totalement algorithmique, sur la base de critères purement objectifs correspondant notamment aux requêtes préalablement saisies par les internautes. Ils ne sont donc aucunement issus d'un choix éditorial de la part de Google », a indiqué le groupe dans un communiqué de presse.
Pour l’heure, Google devra encore attendre, l’assignation en justice ayant été reportée au 23 mai prochain sur demande des associations qui souhaitent plus de temps pour examiner les arguments de la firme américaine. Mais la jurisprudence n’est pas de son côté. En effet, en décembre 2011, Google a été condamné pour injure publique car, dans les recherches sur le nom d'une société lyonnaise, le terme « escroc » était systématiquement suggéré.