Prison de Saughton, près d'Edimbourg, en Ecosse.
Le ministère de la Justice britannique a présenté, lundi 22 août, son dispositif pour répondre à la question de la radicalisation dans les prisons. Depuis l’apparition de l’Etat islamique, un millier de Britanniques ont rejoint la Syrie et l’Irak.
Le gouvernement a décidé de séparer désormais les détenus les plus radicaux dans des unités spécialisées afin qu’ils n’influencent pas les autres. Ces unités devraient être construites dans huit des prisons de haute sécurité de Grande-Bretagne. Elles doivent pouvoir accueillir chacune 50 détenus. 130 personnes exécutent aujourd’hui une peine de prison après avoir été condamnées pour « terrorisme islamiste ».
Le gouvernement suit ainsi les recommandations du rapport d’Ian Acheson, ancien directeur de prison et secrétaire au ministère de la Justice. Il affirme qu’une culture de gang islamique a pénétré les prisons où le nombre de détenus musulmans a doublé depuis 2002. Le rapporteur préconise notamment l’interdiction des sermons et de la littérature extrémiste. Il demande également une meilleure formation du personnel carcéral. Selon le Telegraph, le choix de « construire des prisons à l’intérieur des prisons » s’apparente aux récents changements opérés dans la politique carcérale de la France qui « isole de la population les prisonniers radicaux et les empêche de tisser des liens avec les autres criminels ».
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