Les instances représentatives du culte musulman de France se lèvent contre le manifeste « contre le nouvel antisémitisme ». Parmi elles, la Grande Mosquée de Paris qui dénonce « le procès injuste et délirant d’antisémitisme fait aux citoyens français de confession musulmane et à l’islam de France » à travers la tribune signée par quelque 300 personnalités.
Pour son recteur Dalil Boubakeur, elle présente « le risque patent de dresser les communautés religieuses entre elles dans une hystérie qui défie la réalité sociale et politique ». Il veut que la lutte contre l’antisémitisme et le racisme antimusulman soient tous deux une cause nationale « afin d’éradiquer ces poisons extrêmement nocifs pour notre unité nationale ».
« Les citoyens français de confession musulmane, majoritairement attachés aux valeurs républicaines, n’ont pas attendu la tribune publiée dans le quotidien national "Le Parisien" du dimanche 22 avril 2018 pour dénoncer et combattre depuis des décennies l’antisémitisme et le racisme antimusulman sous toutes ses formes », rappelle-t-on dans un communiqué lundi 23 avril. « De même, pour la Grande Mosquée de Paris, aucun croyant ne peut ni ne doit, dans une lecture non contextuelle, s’appuyer sur le Saint Coran pour commettre un crime. »
Elle « en appelle à la raison, au civisme et à la fraternité pour éviter de tomber dans ce piège », indiquant qu’elle a accueilli le 11 avril une rencontre entre imams et rabbins avec le Grand Rabbin de France Haïm Korsia – signataire de la tribune – et du rabbin Michel Serfaty, co-président des Amitiés judéo-musulmanes de France (AJMF), une rencontre qui est « une des démonstrations de la forte convergence de vues et d’actions pour unir nos efforts afin d’améliorer la qualité des relations entre juifs et musulmans de France face aux extrémismes ».
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Pour son recteur Dalil Boubakeur, elle présente « le risque patent de dresser les communautés religieuses entre elles dans une hystérie qui défie la réalité sociale et politique ». Il veut que la lutte contre l’antisémitisme et le racisme antimusulman soient tous deux une cause nationale « afin d’éradiquer ces poisons extrêmement nocifs pour notre unité nationale ».
« Les citoyens français de confession musulmane, majoritairement attachés aux valeurs républicaines, n’ont pas attendu la tribune publiée dans le quotidien national "Le Parisien" du dimanche 22 avril 2018 pour dénoncer et combattre depuis des décennies l’antisémitisme et le racisme antimusulman sous toutes ses formes », rappelle-t-on dans un communiqué lundi 23 avril. « De même, pour la Grande Mosquée de Paris, aucun croyant ne peut ni ne doit, dans une lecture non contextuelle, s’appuyer sur le Saint Coran pour commettre un crime. »
Elle « en appelle à la raison, au civisme et à la fraternité pour éviter de tomber dans ce piège », indiquant qu’elle a accueilli le 11 avril une rencontre entre imams et rabbins avec le Grand Rabbin de France Haïm Korsia – signataire de la tribune – et du rabbin Michel Serfaty, co-président des Amitiés judéo-musulmanes de France (AJMF), une rencontre qui est « une des démonstrations de la forte convergence de vues et d’actions pour unir nos efforts afin d’améliorer la qualité des relations entre juifs et musulmans de France face aux extrémismes ».
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